Les récentes condamnations contre une flopée d’élus de la région Souss Massa seraient-elles un indice de bon augure pour mettre un terme à la fraude communale ? Il est bien certain que ces verdicts auraient causé un sérieux ébranlement dans le camp des chargés des affaires publiques.
Le jugement, considéré comme «clément» par les uns et «drastique» par les autres, a tout de même généré des ricochets aussi divers que révélateurs, à l’image du président du conseil d’Ait Melloul dont la sentence infligée aurait cruellement affecté, au point de semer le «désarroi» parmi les pairs, un peu partout dans la région.
En fait, il convient, en fait, d’avouer que ce «lampiste», donnait bien l’impression d’homme «honnête». Toutefois, il importe de paraphraser cette fameuse maxime qui disait que « la loi ne protège pas les nigauds !». Cette citation serait, à coup sûr, compatible avec ce qui arrive à un certain nombre d’élus, même si, parfois, leur conduite faisait défaut.
A cet égard, on rappellera, sans aucun signe de lassitude, la profusion des corrupteurs qui infestent le paysage représentatif dont certains ont été récemment épinglés par la justice. Le grand fiasco socioéconomique que connaît cette zone, pourtant riche et rentable, s’explique, en grande partie, par la prolifération de certains gouvernants représentatifs qui, de père en fils et d’un mandat à l’autre, s’accaparent les rênes de la région, de la province, de la Chambre et de la commune. Et bien naturellement, dans ce processus, l’oligarchie administrative cautionne et se la coule douce, puisqu’elle y trouve son compte…
On redira sans aucun brin de réserve non plus, le procès colporté contre certains de ces fraudeurs, leur servirait-il de leçon, en vue de rallier l’émulation électorale décente, celle où seuls les programmes et les principes des partis sont de mise ? On l’espère bien…