Le CHU d’Agadir se pointe à l’horizon!

Le site où s’érigera prochainement le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Agadir connait actuellement un remue-ménage accentué, à la veille du lancement royal. Nuit et jour, on défriche le sol, on fraie les accès et s’attelle, tambours battant, à éterniser cet instant mémorable.

Juste à côté, la faculté de médecine et de pharmacie est quasiment fin prête et attend qu’on y déroule le tapis rouge pour l’inauguration officielle, très probablement en début de la saison à venir, sachant que la première promotion des étudiants avait déjà débutée momentanément dans les locaux du nouveau pôle universitaire mitoyen de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales.

Depuis déjà des lustres, on s’époumonait afin de décrocher la création d’un CHU à Agadir, pour pas moins de quatre régions du sud, soit plus de la moitié de la population et du territoire du pays. Toutes les constituantes des communautés des zones concernées ont cravaché dur pour s’adjuger cette réalisation tant convoitée.
On se rappellera la même synergie solidaire qui avait émaillé ces composantes unifiées, notamment le fameux escadron de députés, toutes sensibilités confondues, pour s’arracher, enfin, l’autoroute AgadirMarrakech qui a vu le jour, bien avant sa programmation par les pouvoirs publics d’antan. C’est que la symbiose payante autour d’une cause commune insistante a toujours fini par dissuader les plus récalcitrants. Aujourd’hui, il semble bien que la mise en place de ces deux projets susmentionnés dans l’enceinte de la capitale du Souss est plus que jamais chose tangible.

Cet imposant lot qui avoisine également un autre joyau d’architecture, en l’occurrence l’Ecole National des Sciences Appliquées (ENSA), déjà opérationnelle, il ya deux ans, est situé sur des façades sur les axes de la voie express, du prolongement du Barreau Est-Ouest et sur la nouvelle voie d’accès au stade d’Agadir. Voilà donc, une démarche qui réchauffera le cœur de tout un chacun, car il est inconcevable que ces immenses étendues du pays,  ne soient pas dotées de telles infrastructures, au service des citoyens et des cadres de l’un des secteurs des plus névralgiques. Si tout se passe bien, on aura définitivement tourné une page d’une doléance qui n’a que trop duré, des années durant!

Ceci étant, on ne peut aussi qu’apprécier, tout d’abord, l’implication des partenaires étrangers, notamment le fonds saoudien, dans l’accomplissement de ces prouesses et, d’autre part, la promptitude avec laquelle les travaux se font, en un temps record. Il faut dire aussi que le suivi et le chapeautage assurés par les services de la présidence de l’université Ibn Zohr, ainsi que les multiples intervenants s’avèrent payants, dans une entreprise aussi délicate et insistante.

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