On aura connu, ces derniers temps, un délire dans l’univers du football mondial. Des sommes éléphantesques sont annoncées par-ci, par-là pour s’attacher les services de telle ou telle star galactique, un peu partout sur la planète.
Des joueurs au pesant d’or, dont le salaire atteint des seuils hallucinants, dépassant, à certaines mesures, le revenu brut d’un seul pays, comme la Somalie ou encore le Djibouti.
Une folle ruade sans précédent vers les talents doués dont l’âge n’atteindrait même pas les deux décennies, à l’image du prodige de la principauté, Kylian Mbappé qui, du jour au lendemain, il survole le montant des chefs d’entreprise parmi les plus puissants du globe.
Le tapage médiatique frappant qui a décadenassé la libération de la clause liant Neymar à son club catalan et contraint ce dernier à pulvériser sa tirelire, soit environ 222 millions d’euros,a bouleversé toutes les normes de ce marché effréné. Aujourd’hui, on parle également de 700 millions d’euros pour le départ de l’extraterrestre Lionel Messi dont le génie phénoménal fait saliver des prétendants Qataris du Man city et Paris Saint-Germains. Une manière pour le pays du Golf de se faire une « virginité » mondiale, à la veille du mundial de 2022 dont les rumeurs de corruption ne cessent de souiller l’image.
Certes, cette course endiablée à la conquête fracassante des stars, allait crescendo, à l’instar des flammes qui jaillissent, de temps à autre, dans la planète foot et embrasent fortement les pourparlers de recrutement. De plus en plus, on en est plutôt tenté de miser sur les jeunes pour anticiper dans l’avenir, mais également sur les trentenaires qui demeurent toujours alléchants, cas de Messi et de Ronaldo, les super vedettes contemporaines qui, au long de toute une décade, ils trônent sur le toit de la discipline, s’adjudant, tour à tour, la palme planétaire tant convoitée.
On s’interrogera alors sur jusqu’où s’arrêtera cette hysterie libératoire si jamais ils sont convoités par d’autres cieux. Où va donc cette cadence supersonique qui, il est vrai, relève le niveau de la compétition, mais élargit davantage la disparité entre les grands et riches clubs; idem pour les petits et les modestes ? Il n’en est pas moins évident que la quasi prédominance du «phénomène fric» a tendance à dévider carrément l’art sportif de sa substance olympique, basée sur le plaisir et l’équité.
Bien évidemment, à cette cadence vertigineuse qui tien en haleine les «ogres» de la balles ronde, d’autres Messi et Ronaldo, feront leur irruption sur les pelouses, avec davantage de cachet technique qui relèverait encore plus les salaires au firmament du marché du football. En guise de comparaison, imaginons la «résurrection» de Pelé, de Maradona ou encore de Benbarek, quels seraient leur salaire aujourd’hui?