Saoudi El Amalki
La cité ocre accueille les assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International ( BM et FMI). Environs 189 nations et 12 000 participants déferlent sur Marrakech flambant neuf,pour lacirconstance. Tout le Ghota de la finance planétaire est dans nos murs, rehaussé par le monde dufric et du fisc de tous les coins du globe qui, durant une semaine, éliront domicile dans le royaume en vue de débattre des enjeuxgéopolitiqueset économiques inter-universels. Après le Kenya, c’est le Maroc, second pays africain qui aura le mérite d’abriter ce grandissime rassemblement de cette haute envergure. C’est dire en fait, la confiance que lui accordent les deux instances financières mondiales, en matière de logistique et de maturité organisationnelle. Ce congrès de grande acuité se tient une fois tous les trois ans hors Washington, dans un pays membre, fera l’objet d’intenses débats autour des sujets de la la gouvernance et de l’octroi financiersqui ne cessent de tarauder les nations. Pour ce faire, des colloques meubleront les espaces prévus pour ce rendez-vous, par le biais desquels tous les séminaristes, pour la plupart des ministres d’économie et de finance, d’institutionsde fisc, de directeurs de banques centralesauront sans doute, l’occasion d’émettre leurs réflexions et doléances à cet effet.Dans ce sens, notre pays qui vient de se relever d’un drame dont pâtit ce bout de terre de la banlieue de Marrakech, lieu des présentes assemblées, aura son mot à dire en termes de gestion et de financement. Son plaidoyer à ce propos s’appuie sur des assises à même de relever les rapports avec les instances mondiales de finance, de manière équitable et réaliste. Il serait donc question de réformer de plus belle les institutions financières, d’assurer le développement pérenne, d’inclure l’aspect numérique dans la gestion financière, d’assurer l’entreprise et d’innover ses démarches, de se lancer dans un processus de vivre-ensemble. La perception que la majeure partie des entités du mondegarde de ces deux instances financières, depuis déjà des décennies, étaitconstamment contestée par les pays pauvres ou émergents, du fait qu’elles se comportent souvent de façon paupérisante et restrictive à leurs dépens, en les obligeant à mener des politiques publiques drastiques en défaveur de leurs populations. Il va alors de l’intérêt de l’humanité, à travers ces instances, de prendre des mesures appropriées dans le but d’asseoir l’équilibre, la stabilité et la paix sur la planète, à l’aune du dérèglement du climat, de la famine et du conflit qui menacent en permanence, cette cohabitation humaine commune.