Comme précédemment annoncé, le Salon international du tourisme de Berlin ITB fait le plein. La plate-forme universelle de l’industrie touristique témoigne de sa puissance. Tous les concurrents du marché se rencontrent dans une trentaine de halls implantés au pied de la tour de la radio de Berlin RBB. La cérémonie d’ouverture inaugurée a regroupé plus de 150 ministres et décideurs du Tourisme de tous les coins de la planète.
L’ITB Berlin qui s’est tenu du 7 au 11 mars affiche donc complet. Face aux nombreuses incertitudes dans le secteur touristique, cette place de marché de haut niveau a tenu toutes ses promesses, comme à l’accoutumée.
C’est une occasion également de débattre des stratégies à adopter dans ces conjonctures difficiles. La diversité internationale des exposants représente toute une chaîne de valeur de l’industrie des voyages, à une phase ou les budgets sont étriqués. La présence des institutionnels aux côtés des professionnels permet, en fait, de discuter de la situation économique actuelle. Outre le large éventail de l’offre, l’ITB Berlin est pareillement leader en tant que fournisseur de connaissances et de savoir. Il organise, à cet effet, le plus important rassemblement du monde qui accueille des dizaines de milliers de congressistes en provenance de tous les continents.
En fait, le congrès ITB donne constamment la réponse aux questions les plus urgentes du secteur touristique et jette des éclairages sur ses situations, à travers plus de 80 thématiques toutes pertinentes les unes que les autres. A ce propos, la crise financière soulève maints questionnements. Des analyses des problématiques et des panacées pour sortir de la crise du marché des capitaux, dans la perspective des experts du marché des finances, des hôteliers, des voyagistes… ont évoquées, ainsi que les prévisions sur le comportement en ce qui concerne les voyages dans le monde entier ou les futures tendances touristiques du point de vue des futurologues.
Dans ces rouages diaboliques, le pavillon Maroc se meut avec beaucoup d’activisme au centre d’une émulation féroce. Tous les ingrédients spécifiques sont là pour séduire les marché en lice, particulièrement celui de l’Allemagne qui s’avère porteur : conception visuelle, artisanat, musique aux sons mythiques, aspect vestimentaire attractif, calligraphie arabesque, dégustation exquise ou trône le thé à la menthe… sont autant de références saisissantes. La délégation du Conseil régional du tourisme d’Agadir Souss Massa, bien loti dans un stand de plus de 100 m2, occupe à elle seule, une place de choix, avec le renfort notoire du conseil de la région, sous la conduite effective de son président de. C’est dire combien la symbiose règne dans ce camp composé de valeureux professionnels qui ont fait leurs preuves des années durant, notamment le président du CRT, Guy Marrache, pionniers des voyages, Brahim Ouakhir, le vieux routier du domaine, Abderrahim Oummani, la plaque tournante de cette nouvelle dynamique, Asmàa Oubou, directrice de cette entité fédératrice…
Cette ambiance de synergie visible augure de lendemains meilleurs. Forts de leur longue expérience, les professionnels d’Agadir se sont activés, afin de reconquérir le marché allemand qui s’avère abordable, en dépit de la situation économique actuelle peu encourageante. Ils n’ont pas cessé de faire preuve de beaucoup de constance, de persévérance et surtout d’attachement à la destination pour laquelle ils usent de tout leur savoir-faire et leur abnégation.
Les institutionnels qui, pour la plupart, n’ont jamais mis la main à la pâte, ont ressenti les vrais soucis des soussis, en particulier les carences des dessertes aériennes directes et les capacités d’accueil. Les exclusions tous azimuts, ont intérêt a beaucoup apprendre de ces leçons de civisme et d’altruisme dont les professionnels de la région font usage avec ténacité aujourd’hui a Berlin, demain à Moscou…, et ainsi de suite.
On ne peut donc que tirer chapeau à ces professionnels qui mènent un combat inlassable pour l’image de marque du produit Agadir et, partant, pour toute la nation au service d’un Maroc engagé sur la voie du développement pluriel et pérenne dont le tourisme constitue la cheville ouvrière.
La foire de Berlin a donc drainé, cetesnnée encore, des exposants et intervenants dans le secteur de toutes les parties du monde, munis des plus révolutionnaires des innovations en matière de marketing et de promotion. L’industrie touristique est de plus en plus porteuse et génératrice de devises à travers le globe, en dépit des crises aléatoires et des fléchissements velléitaires.
Saoudi El Amalki