La députée Souad Zaidi, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS) à la Chambre des représentants a appelé au soutien de la diplomatie parallèle, tout en rendant hommage au personnel du ministère des Affaires étrangères et de la coopération pour son «professionnalisme et son nationalisme sincère».

Dans un entretien avec Al Bayane, à l’issue de sa participation à l’examen du projet de budget du ministère des Affaires étrangères et de la coopération au titre du PLF 2018, la députée a indiqué que les actions menées dans le cadre de la diplomatie parallèle par les organisations de la société civile sont de nature à renforcer les moyens de défense des causes nationales dont en premier lieu, celle de l’intégrité territoriale du Royaume.

Tout en recommandant au ministère concerné de multiplier les contacts avec les parlementaires, elle a estimé que les progrès réalisés par le Maroc en matière des droits de l’Homme et de défense de l’intégrité territoriale qui bénéficie de l’unanimité nationale et de la symbiose entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le gouvernement et le peuple marocain à ce sujet inquiètent les adversaires qui ont intensifié leurs agressions contre le Maroc.

Selon Zaidi, les acquis réalisés par le Maroc dans les domaines des droits humains, de la démocratie et de la stabilité politique et sociale impactent positivement le processus et l’issue de la bataille de l’intégrité territoriale du Royaume.

Pour renforcer une telle tendance, il est nécessaire d’encourager la diplomatie parallèle en impliquant davantage les organisations de la société civile dont les jeunesses partisanes à l’instar de la Jeunesse socialiste du Parti du progrès et du socialisme, qui a joué un rôle positif dans le cadre de la défense de l’intégrité territoriale du royaume lors du 19^e festival international de la jeunesse et des étudiants à Sotchi en Russie.

La députée s’est par ailleurs félicitée des efforts déployés pour la diversification des partenaires du Maroc parmi les pays du Conseil de coopération Golfe et en Afrique ainsi qu’au sein de grands espaces politiques et économiques comme la Russie et la Chine.

Elle a enfin rendu hommage aux ambassades et consulats du Royaume pour l’action qu’ils mènent, appelant à les renforcer davantage pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans le cadre d’une nouvelle politique prospective plus offensive pour assurer au Maroc davantage de rayonnement et de succès partout dans le monde.

M. Tafsi

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Souad Zaidi évoque la situation des mendiants subsahariens et syriens

La députée Souad Zaidi, membre du Groupement parlementaire du Progrès et du socialisme (GPPS) à la Chambre des représentants a jugé utile de s’attarder dans une déclaration à Al Bayane sur le cas de ces immigrés en situation illégale subsahariens et syriens, qui s’adonnent en grand nombre à la mendicité au niveau surtout des rondpoints et d’autres points névralgiques de toutes les villes marocaines, soulignant que leur problème semble n’inquiéter personne parmi les élus locaux, qui ne parlent d’eux qu’à l’occasion de séminaires et de conférences.

La députée a précisé avoir abordé la question dans son intervention lors de la discussion en commission parlementaire spécialisée vendredi dernier 10 novembre du budget sectoriel du ministère délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, partant du fait que le Maroc s’est transformé de pays de transit en pays d’accueil d’un grand nombre d’immigrés subsahariens, syriens et autres en situation illégale. Le problème s’aggrave de plus en plus en raison surtout des guerres civiles qui font fuir les immigrés, l’instabilité politique et l’insécurité que connaissent de nombreux pays, en plus de la fermeture progressive par l’Espagne de ses frontières avec le Maroc, outre la crise économique qu’affrontent des pays comme l’Espagne et l’Italie depuis 2008, laquelle crise a contraint de nombreux émigrés marocains à regagner le Maroc pour s’y établir définitivement.

Tout en se félicitant de la stratégie du Maroc en matière de traitement de la question des immigrés subsahariens surtout,  Zaidi a attiré l’attention sur les problèmes que soulève désormais la présence définitive de ces immigrés illégaux dans de nombreuses villes marocaines. Elle a affirmé à ce propos avoir constaté en sa qualité de conseillère communale et maire-adjointe de la ville de Rabat que les élus communaux n’abordent malheureusement la question de l’immigration et n’en font un point à l’ordre du jour de leurs réunions que de manière occasionnelle. Et quand ils en débattent, ils le font de manière superficielle, contrairement à ce qui se passe dans les pays européens où la question migratoire est un grand sujet de débat lors de toutes les élections.

La présence massive de ces immigrés en situation illégale n’est pas sans problème, a-t-elle dit, rappelant que de nombreux habitants se plaignent de plus en plus  de ces immigrés et de leurs comportements qui provoquent l’inquiétude et la peur au sein de la population.

Pour la députée, il est temps pour les autorités marocaines compétentes d’ouvrir le dialogue avec les autorités espagnoles sur la fermeture des points de passage et le mur installé à Sebta et Melilla ainsi qu’avec l’Union européenne et les pays africains émetteurs d’immigrés en situation clandestine pour s’assurer de leur participation dans la recherche d’une solution au problème, recommandant de faire participer les organisations de la société civile aux efforts de sensibilisation visant à la recherche d’une solution à la problématique et à la réalisation d’une campagne de recensement pour disposer de données statistiques fiables sur le nombre d’immigrés en situation clandestine établis dans les villes marocaines.

Elle a par ailleurs fait savoir qu’elle a proposé de baptiser le département concerné de ministère des Marocains du monde, à qui il faut d’ailleurs accorder le droit de voter dans les ambassades lors des élections et qu’il faut aider pour qu’ils puissent s’organiser en un réseau des Marocains du monde.

M. Tafsi