‘’Sous une thématique à forte valeur ajoutée, l’Union africaine (UA) crée la zone de libre-échange économique continentale’’.
Le 33e Sommet de l’Union africaine(UA) tenu à Niamey au Niger du 4 au 8 juillet 2019 sonne-t-il le glaive et l’autodétermination du continent africain? A en croire la visée émise cette année par les pays membres, tout porte à aller dans ce sens. Sous une thématique de libre-échange économique continentale africaine, 54 des 55 pays membres de l’UA vont constituer un vaste marché africain, voire continental. L’idée porte l’étendard d’une volonté africaine d’opter pour son émancipation, aussi bien sur le plan social mais surtout économique. C’est à ce titre que le président du Niger, Mahamadou Issoufou a salué l’accord validé unanimement par l’ensemble des pays membres à l’exception de l’Erythrée.
Pour sieur Issoufou, la mise en place de ce marché a une portée africaine, voire continentale. La zone de libre-échange va devenir de fait, ‘’le marché le plus vaste du monde’’. De nos jours, ledit marché dispose d’une capacité d’au moins 1,2 milliards de consommateurs. Il va pouvoir s’élargir davantage dans les jours à venir, absorber 1,7 milliards de consommateurs en 2030, et 2, 5 milliards de consommateurs en 2050. La zone de libre-échange africaine constitue la prospérité du continent africain.
Au-delà de la mise en place de cette initiative africaine, le numéro 1 nigérien a émis la volonté de voir sur la table, la mise en place d’une coalition internationale. Elle pourrait jouer un rôle majeur dans la lutte contre certains maux qui minent le contient africain. Cas du Sahel souvent victimes d’attaques terroristes souvent enregistrées.
Il a aussi porté son regard sur les frontières africaines. Il souhaite qu’elles soient ouvertes. Il en va de l’essor de tout un continent. ’’Nous avons 84.000 km de frontières qui sont autant de mûrs qui divisent l’Afrique. Des frontières qui fragmentent le marché africain en 55 petits marchés’’, a-t-il expliqué.
En outre, le président Egyptien, Abdel Fattah al-Sissi s’est exprimé à cette occasion. Pour lui, l’entrée en vigueur de ce projet continentale est un signe nécessaire pour l’intégration africaine. Celle-ci pourrait dynamise davantage l’Afrique, favoriser les relations. ‘’Nous sommes en train de mettre en place l’une des plus grandes zones de libre-échange dans le monde qui compte plus de 1,2 milliard d’habitants‘’.
D’autres suggestions ont aussi été souscrites. Cas de l’amélioration d’échanges commerciaux, le climat des affaires pour les investisseurs et bien d’autres activités importantes pour l’Afrique et ses partenaires commerciaux.
Pour le président de la Commission de l’Union africaine (UA) Moussa Faki Mahamat, la mise en place d’une telle initiative est un rêve des fondateurs de l’Institution panafricaine qui devient une réalité. Un souhait qui date de la création de l’UA en Ethiopie à Addis-Abeba en date du 25 mai 1963.
Romuald Djabioh