Rétrospective 

L’année de 2970 n’est pas passée inaperçue. En effet des projets de lois ont soulevé des polémiques dans les milieux associatifs amazighs. A leur tête le projet de loi N° 04.20 sur la Carte nationale d’identité électronique (CNIE) qui a été une grande omission.

A l’issue, le Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la chambre des représentants  (GPPS : PPS)  ainsi que les composantes du tissu associatif amazigh ont demandé le retrait dudit projet de loi considéré d’inconstitutionnel  pour avoir exclu la langue amazighe, et parce qu’il ne respecte pas les dispositions de la constitution de 2011 et la loi organique définissant le processus de mise en œuvre du caractère officiel de l’amazigh, ainsi que les modalités de son intégration dans les domaines prioritaires de la vie publique.

Après 20 ans d’existence, l’avenir de l’institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM) est sur toutes les langues, notamment après avoir adopté par la Chambre des représentants, en février 2020, en commission de l’Education, le projet de loi organique n°04.16 portant  la création du Conseil national des langues et de la culture marocaine (CNLCM.

Dans la foulée, les acteurs associatifs amazighs ont monté au créneau en dénonçant  le fait que cette institution de référence soit réduite à une simple direction rattachée au CNLCM qui détiendra ses biens immobiliers et mobiliers, ainsi que ses ressources humaines.