Transport touristique
Dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles portant sur le contrôle de l’action de l’Exécutif, le Groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPPS) a adressé une question écrite à la ministre du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, quant aux mesures devant être prises pour alléger la souffrance des opérateurs du transport touristique, notamment dans la Cité ocre.
En fait, la question adressé par le député du PPS, Jamal Krimi Bencherkoun, cite comme référence, le communiqué de la Fédération nationale du transport touristique au Maroc (FNTT-Maroc), daté du 16 janvier courant et dans lequel la dite instance appelle à la mise en place des mesures urgentes pour éviter la banqueroute du secteur. En plus, la question écrite du GPPS soulève l’interdiction d l’accès des autocars du transport touristique dans les communes d’Oukaïmeden, Lalla takerkoust, imlil et autres zones touristiques. Des restrictions qui ne font qu’aggraver la situation du secteur après presque un an d’arrêt d’activités, ajoute la même source.
Il faut dire, selon la FNTT-Maroc, que la sortie de la crise requiert la mise en place d’un certain nombre de mesures à commencer par le report d’échéances par les établissements de crédit, qui refuse de se soumette aux mesures prises par l’Etat, sous prétexte qu’ils n’ont reçu aucune correspondance officielle les informant du contenu des décisions prises lors des réunions ayant eu lieu entre le Comité de veille économique (CVE), ministère du tourisme, le Groupement professionnel des banques au Maroc (GPBM), le ministère de l’économie et des finances et les professionnels du secteur. Pire encore, certains établissements de crédits n’ont pas eu honte de recourir à des actes de menaces à l’égard des entreprises de transport touristiques, usant d’un langage dédaigneux, affirme la FNTT-Maroc. D’autres, procèdent à la saisie des biens des entreprises de transport, sans disposer de l’aval du tribunal, indique la FNTT-Maroc.
Pour rappel, Dimanche dernier, environ 50 autocars de transport touristique ont été bloqués à la sortie de la Cité ocre. Les autorités publiques ont procédé de la sorte sous prétexte qu’ils ont reçu des consignes strictes interdisant la circulation vers les zones touristiques. Il a fallu attendre presque 4 hures heures pour débloquer la situation, notamment au niveau de Tahanaout et la vallée d’Ourika.
Notons au final, que le secteur du transport touristique contient plus de 1700 entreprises et emploie environ 13 milles salariés.
Khalid Darfaf