La maison de la terreur

Affaire révoltante dans le Souss

Saoudi El Amalki

A environs une trentaine de kilomètres au nord d’Agadir, se localise un patelin, appelé Aghroud prèsdu site d’Imiouadar. Un village  montagneux exquisau paysage attractif naturel, reliant mont et océan, drainant les amateurs de la détente. Seulement voilà, il y a toujours des trouble-fêtes qui sèment le terreur dans cet ordre écologique de toute beauté. On en citera un qui se permet de mener la vie « sale » aux voisins du coin, par des agissements des plus ignobles, au vu et au su de voisins outrés et indignés. L’individu est fort connudans la localité en question,selon des témoignages du coin, pardes conduites terrorisantes, en tant que spécialiste de la sous-location des locaux de commerce. Violant la pudeur dans les parages, il se serait payé le luxe de s’adonner à ses vices,tout en menaçant les victimes de tous les maux, avec la connivence de ses «protecteurs», censés assurer la sécurité dans les lieux. Terrorisés par ces manœuvres indécentes, les populations n’osent piper mot par rapport à ces méfaits colportés au grand jour. Des militantes de l’Union de l’Action Féminine (UAF) se sont rendues à la bourgade en vue de s’enquérir de ces faits et se sont portées partie civile, par le truchement de la procédure légale à cet égard. C’est ainsi que les langues sont en passe de se délier et que le voile serait bientôt levé sur cette affaire scabreuse qui perturbela paix de toute la communauté du faubourg sus mentionné. On croit bien savoir que les propriétaires n’auraient sans doute, pas déclaré le fameux locataire « persécuteur ». Il serait même allé jusqu’à menacer de mort le voisinpropriétaire et serait aussi entré en dispute avec pas moins d’une vingtainede personnes du voisinage pour s’être adonné à « l’exhibitionnisme »et l’atteinte à la pudeur,ainsi que la location non déclarée d’appartements destinés, d’après des témoins avoisinants,à recevoir des couples illégitimes.   Les femmes du village n’ont plus le droit de monter sur les saillies contempler la nature environnante ni recueillir l‘Argane sur les arbres ni passer près de chez lui, sous prétexte  que c‘est une voie privée, alors que certaines d’entre elles, s’enfuient en pleins entretiens avec l’association SOS « Centre Annajda d’Assistance aux Femmes et Enfants Victimes de Violence », de crainte de s’exposer aux représailles du locataire et ses amis…Il s’avère donc impératif de jeter toute la lumière sur cette affaire scandaleuse et mettre un terme à ces comportementsqui persistent encore dans ces endroits, en toute impunité !

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