Revue des clubs : Hassania Agadir
Saoudi El Amalki
La majeure partie des clubs marocains demeure à la merci de la pénurie de ressources financières qui entrave son évolution en élite. Nombre de ces équipes finissent par jeter l’éponge et disparaître pour de bon, comme s’ils n’avaient jamais exister.
Le Hassania d’Agadir fait partie des clubs qui ont constamment souffert du manque de budget à sa trésorerie pour gérer ses saisons sportives, avec ses innombrables rubriques : signature, salaire et déplacement, restauration et concentration des joueurs, épongement de dette et autre dépenses.
Plus on avance dans le championnat dit pro, plus les frais sont insurmontables, au point de tomber dans des impasses financières sans issues. Seul le président en compagnie du trésorier, s’en trouve cerné de toutes parts en ces interminables casse-têtes pécuniaires.
Certes, le club peine toujours à réussir un équilibre durable en termes de résultat à même d’assurer le maintien escompté, mais il faut bien dire, sans nullement se faire contredire, que fort heureusement, les budgets du Hassania d’Agadir sont tombés entre les mains d’argentier, connu de la communauté locale de la propreté et d’intégrité hors pairs.
Mieux encore, ce trésorier qui s’appelle Saïd Scally, réputé dans le secteur du tourisme pour sa probité et sa rectitude, s’y était mis avec cœur, tout au long de son enrôlement à ce poste par la société du club, pour honorer ses engagements, exactement comme il l’avait fait en sa qualité de président du comité transitoire du Conseil Régional du Tourisme (CRT), un an avant le renouvellement de ses instances dirigeantes, pour l’actuel mandat.
Aujourd’hui, si le Hassania trouve du mal à se ressaisir et à pérenniser ses prouesses en matière de prestations techniques sur les stades, ses performances budgétaires ne sont plus un secret pour personne, puisqu’il s’est préservé d’une faillite certaine, par l’écoulement de plus de 8 milliards de centimes, grâce à l’effort titanesque de son argentier qui, il faudrait bien le reconnaître tient un record en l’espèce.
Toutefois, il est déplorable que certaines petites esprits ne cessent de traiter ces réussites de régionalistes ! Un clichet rétrograde qui malheureusement, est rabâché sur la scène sportive nationale parmi les fans de certains clubs ! Il serait donc temps de rompre avec ces manies qui nuisent aux rapports des intervenants du football et font persister des rancœurs et des hostilités grand gratuites aussi bien sur les gradins des stades que les terrasses de cafés.
