Une dénotation de la faillite d’un système

La déclaration forcenée et suicidaire du ministre des affaires étrangères algérien, Abdelkader Messahel, dénote une folle rage du système de son pays, qui frôle la faillite, face aux exploits de la diplomatie marocaine, surtout en Afrique, son leadership dans le domaine du développement du continent, sa vision stratégique, accompagnée par le secteur de sa finance, de ses banques et de sa compagnie de transport aérien (RAM).

Ces domaines sont également confortés par la dimension religieusedu Maroc par l’institution du commandeur des croyants qui inspire les peuples africains. De même, cette africanité du Maroc se démontre par la forte présence des communautés marocaines dans le continent, notamment au Sénégal, au Gabon eten Côte-d’Ivoire et l’accueil des ressortissants subsahariens au Maroc, où une politique migratoire a été mise en place.

«Le Maroc compte parmi les premiers pays du Sud à avoir adopté une politique solidaire authentique pour accueillir les migrants subsahariens, selon une approche humaine et intégrée, qui protège leurs droits et préserve leurs dignité», avait souligné SM le Roi Mohammed VI dans son discours du 20 août 2016. En plus de cette approche orientée vers les ressortissants du continent, le Maroc a réussi,en collaboration avec l’Espagne et l’Union européenne, à instaurer une situation de paix migratoire en Méditerranée occidentale.

Ce dynamisme du royaume, qui œuvre pour faire émerger une vision commune pour le développement de l’Afrique et l’épanouissement des Africains, en plus de sa position stratégique en tant qu’espace d’union et de coopération entre l’Afrique et le vieux continent, voire entre l’Asie et outre-Atlantique, provoque l’ire des locataires du palais El Mouradia et des généraux, matons d’un président, ayant perdu toute motricité et resté cramponné au fauteuil présidentiel et roulant, pour rouler le pays, dilapider ses ressources et manipuler son peuple.

C’est une vieille rengaine. En effet, chaque fois que l’étau se resserre autour des décideurs algériens, ils braquent désespérément leurs projecteurs sur le Maroc afin de détourner l’opinion publique algérienne et la préoccuper par des déclarations mensongères et des propagandes qui finissent par dévoiler la vraie réalité des choses et du coup servir les intérêts du royaume. C’est l’effet boomerang dans tous ses états. Cette folle rage a été d’autant plus accentuée par le sentiment d’Alger d’avoir perdu la batille qu’elle avait enclenchée autour du sommet UA-UE, prévu en novembre à Abidjan. Face à cette vilaine attitude, la réaction du Maroc ne s’est pas fait attendre. Rabat a immédiatement réagi en rappelant son ambassadeur à Alger pour consultation.

De même, le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) a réagi vigoureusement aux allégations mensongères de la diplomatie algérienne, qui témoigne de son «ignorance totale et flagrante des règles de gouvernance et d’éthique qui régissent les activités des banques marocaines dans le monde et bien entendu dans le continent africain». De son côté, la RAM a répondu au chef de la diplomatie algérienne, affirmant que sa sortie de piste suicidaire révèle son «ignorance totale du secteur de l’aérien qui est environnement très règlementé par des instances internationales hautement qualifiées».

Belkassem Amenzou

Related posts

Top