C’est désormais parmi les événements artistiques phares de la rentrée culturelle et artistique. La Biennale Internationale de Casablanca est de retour en force pour une 4e édition qui se déroulera du 27 octobre au 2 décembre 2018. Une pléiade d’artistes de différents continents, horizons et écoles confondues viendront partager leurs regards et sensibilités artistiques avec les mordus de l’art et de la photographie. En effet, la liste des artistes vient d’être communiquée.
A l’affiche figurent les artistes Ammar (Tunisie), Gilles Aubry (Suisse / Allemagne), Bianca Baldi (Afrique du Sud/Belgique), Raphaël Barontini (France), Shiraz Bayjoo (Île Maurice/Royaume-Uni), Cristiano Berti (Italie), Sutapa Biswas (Royaume-Uni), Rémy Bosquère (France), Abdessamad El Montassir (Maroc/France), Raphaël Faon et Andres Salgado (France/Colombie), Thierry Geoffroy (France/Danemark), Mehdi-Georges Lahlou (France/Maroc), Mohammed Laouli & Katrin Stroebel (Maroc/Allemagne), Mehryl Levisse (France), Fatima Mazmouz (Maroc/France), Emo de Medeiros (Bénin/France), MELD & Alexander Schellow (États-Unis/Allemagne), Gideon Mendel (Afrique du Sud/Royaume-Uni), Amine Oulmakki (Maroc), Anna Raimondo (Italie/Belgique), Saïd Raïs (Maroc), Ben Saint-Maxent (France), Magda Stawarska-Beavan & Joshua Horsley (Pologne/Royaume-Uni), Oussama Tabti (Algérie/France), Filip Van Dingenen (Belgique), ainsi que Mo Baala (Maroc) et Haythem Zakaria (Tunisie / France) présentés en collaboration avec Limiditi – Temporary Art Projects, indiquent les initiateurs dans un communiqué de presse.
Le thème de cette édition est soigneusement choisi vu la profondeur de ses lettres de noblesse. «Récits des Bords de l’Eau » (Tales from Water Margins) est l’intitulé du thème proposé par les organisateurs de la biennale.
« La biennale propose d’explorer des récits et vécus issus de contextes insulaires ainsi que le rapport aux affluents, mers et océans, dans une dimension à la fois historique et contemporaine, incluant les expériences de déplacement, voyage, migration et hybridité culturelles », explique la même source.
Les vrais artistes sont ceux qui inspirent ! Et le thème de cette édition est tiré de la résidence de la biennale, Ifitry, située sur la côte marocaine dans la région d’Essaouira, versant sur l’Océan Atlantique. Il est aussi ancré dans certaines des caractéristiques liées au territoire marocain, au carrefour de la terre, de l’océan et de la mer, lit-on dans le même communiqué.
Cette édition, dont la direction artistique est assurée par Christine Eyene, programmera des expositions d’œuvres d’art existantes et nouvellement créées et des projets de recherche avec les artistes qui viendront des quatre coins du monde. Et ce n’est pas tout ! La biennale ouvrira ses portes à d’autres artistes qui montreront leurs œuvres au grand public. Dans cette optique, deux expositions seront individuellement orchestrées par Yasmina Naji, fondatrice de Kulte Galerie et Éditions (Rabat) et Ema Tavola avec les artistes Margaret Aull (Fiji/Nouvelle-Zélande), Leilani Kake (Îles Cook/Nouvelle-Zélande), Julia Mage’au Gray (Australie/Nouvelle-Zélande/Papouasie-Nouvelle-Guinée), Kolokesa Māhina-Tuai (Nouvelle-Zélande/Tonga) et Vaimaila Urale (Nouvelle-Zélande/Samoa), explique la direction de l’événement.
La Biennale Internationale de Casablanca mettra à l’honneur non seulement les œuvres artistiques, mais aussi les espaces culturels de la ville blanche dont l’École Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca, l’Église San Buenaventura, la Villa des Arts de Casablanca, la Coupole, Instituto Cervantes.
Pour mieux comprendre la philosophie de la biennale, un catalogue bilingue anglais-français accompagnera pour la première fois les activités de l’événement. Ainsi, et au-delà des expositions, une programmation riche sera servie aux visiteurs et professionnels du secteur à savoir des journées professionnelles qui auront lieu du 26 au 29 octobre 2018 avec des performances, présentations d’artistes et tables rondes organisées en collaboration avec l’École Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca, le Musée Abderrahman Slaoui et l’Institut Français de Casablanca, ajoute la même source.
Mohamed Nait Youssef