Le PPS au Parlement

Souad Zaidi : Les Causeries hassaniennes illustrent l’attachement à l’Islam modéré

Les Causeries religieuses hassaniennes que préside Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine au cours du mois de Ramadan,illustrent l’ouverture du Maroc, connu par son Islam modéré, aux différents courants et écoles, comme le soulignent divers Ouléma, qui viennent de différents pays dans le monde pour y participer, a affirmé la députée Souad Zaidi, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS : PPS) à la Chambre des représentants.

Dans une déclaration au journal Al Bayane, à l’issue de sa participation à l’examen au parlement du projet de budget 2019 du ministère des Habous et des affaires islamiques, la députée a indiqué avoir souligné les efforts déployés par ce département au service des valeurs de l’Islam modéré au Maroc. Elle s’est également félicitée de l’action diplomatique religieuse menée par le Maroc dans de nombreux pays africains, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui perpétue par Son œuvre la poursuite des Causeries hassaniennes religieuses, qu’anime, tous les ans, une pléiade d’Ouléma venus des quatre coins du monde, illustrant ainsi l’ouverture du Maroc sur toutes les écoles et qui lui valent l’hommage que lui rendent tous les ans chercheurs, Ouléma et représentants d’autres rites religieux. Et c’est là une tradition qui distingue le Maroc d’autres pays musulmans, selon Zaidi.

Elle a en outre souligné la pertinence des programmes et projets portés par le ministère des habous et des affaires islamiques en harmonie avec la culture d’ouverture positive et les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme, qui ne contredisent en rien le fond de la religion musulmane, à laquelle les Marocains sont attachés, abstraction faite de leurs appartenances linguistiques culturelles et civilisationnelles. Mieux encore, le peuple marocain fait partie des peuples musulmans les plus pratiquants, selon plusieurs études, a-t-elle dit, appelant dans ce cadre à accorder davantage d’importance à la propreté et à l’entretien des mosquées existantes et à la construction de nouveaux édifices religieux.

Pour ce faire, la députée à estimé nécessaire d’augmenter le budget projeté du ministère des Habous et des affaires islamiques pour lui permettre de s’acquitter de sa tâche et de jouer pleinement son rôle au service de la sécurité spirituelle et cultuelle des citoyens et pour immuniser encore plus le Maroc contre l’extrémisme et le fanatisme religieux.

Dans le même ordre d’idées, elle a souligné le bien-fondé de l’action menée pour ce faire par le ministère des Habous et des affaires islamiques en collaboration avec tous les départements et services concernés pour promouvoir davantage la culture d’ouverture et les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme, qui ne contredisent en rien le fond de la religion musulmane.

La députée a en outre appelé à l’amélioration des conditions de vie et de travail des Imams et des autres personnes impliquées dans la gestion des affaires dans les mosquées, compte tenu du rôle qu’ils jouent dans l’intérêt du champ religieux et de la sécurité spirituelle des citoyens. Elle s’est également prononcé pour une augmentation des crédits consacrés à la formation et la formation continue et à l’encadrement et pour la modernisation des structures administratives et leur accompagnement.

Elle n’a pas manqué aussi d’évoquer le problème que vivent depuis des saisons les pèlerins marocains dans les lieux saints de l’Islam. Selon de nombreux témoignages, plusieurs pèlerins se plaignent de leur abandon de la part des cadres de la délégation marocaine officielle, qui ne prêtent aucun intérêt à leur situation déshonorante qui leur est faite.

Malgré le fait que les pèlerins marocains font partie de ceux qui paient des prix exorbitants pour effectuer le rite du pèlerinage, ils se plaignent tous les ans des mauvaises conditions de leur hébergement et de restauration, a-t-elle affirmé, appelant les autorités à rechercher une solution à ce problème récurrent.

Evoquant l’encadrement religieux des Marocains résidents à l’étranger, elle s’est félicitée de l’effort consenti en matière notamment de construction des mosquées et de création des associations et des centres culturels gérés par cette communauté, appelant à davantage d’efforts dans l’intérêt de l’Islam et des musulmans.

Barassat : Aller jusqu’au bout du principe de la corrélation de la responsabilité avec la reddition des comptes

Après tant de rapports et de mises en garde de la Cour des Comptes, il est peut être temps de passer à une vitesse supérieure pour aller jusqu’au bout dans  l’application du principe constitutionnel de la corrélation de la responsabilité avec la reddition des comptes, pilier fondamental de tout Etat de Droit, en engageant des poursuites judiciaires, estime la députée Fatima Zahra Barassat, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des Représentants.

Interrogée par le journal Al Bayane, à l’occasion de l’examen au parlement du projet de budget de la Cour des Comptes au titre de 2019, Barassat a souligné l’importance qu’occupe cette institution dans la Constitution de 2011, qui a consacré dans le même ordre d’idées le principe de la corrélation de la responsabilité avec la reddition des comptes pour la promotion des pratiques de la bonne gouvernance et de la culture de l’évaluation à tous les niveaux.

Selon la députée, l’on ne peut pas parler d’Etat de Droit sans application du principe de la reddition des comptes, comme prévu dans la Constitution. L’Etat doit se conformer à la loi au même titre que les autorités, a-t-elle souligné.

D’après la Constitution, la Cour des Comptes s’occupe dans le cadre de ses attributions et prérogatives du contrôle des finances publiques, a-t-elle rappelé, estimant qu’il est peut être temps d’aller au-delà de l’aspect pédagogique, qui consiste à inviter les responsables de la gestion de la chose publique à respecter la loi et les systèmes de gestion des deniers publics pour passer à l’application des mesures juridiques et disciplinaires. Il faut faire vite pour que la mise en œuvre d’un tel grand principe aussi démocratique que celui en question puisse produire les effets démocratiques escomptés. Il est en effet temps de ne plus se contenter de faire des remarques et des observations au sujet des dysfonctionnements et manquements. Il faut engager des poursuites judiciaires à l’encontre des responsables de ces actes dans le but de donner à ce principe sa pleine signification et de prouver la crédibilité de la Cour. Ce qui devra permettre aux citoyens d’avoir confiance en leurs institutions constitutionnelles.

Outre les rapports réalisés dans le cadre de ses missions principales, la Cour des Comptes a établi des rapports thématiques dans divers domaines, lesquels rapports constituent pour les parlementaires des panneaux de signalisation, qui invitent les responsables à se conformer aux règles de droit et à éviter toute violation de la loi. Tout en encourageant la Cour à continuer sur cette voie, la députée lui a également rendu hommage pour son action visant à la mise en place d’un système de veille à travers le diagnostic précoce de la situation de gestion de plusieurs établissements, programmes et projets confrontés à de grands dysfonctionnements au niveau de la gestion financière et ce dans le but d’évaluer les risques et les opportunités offertes pour rechercher les solutions possibles pour faire face aux grands défis auxquels ces établissements sont confrontés. Il en est ainsi de l’analyse des experts de la Cour des Comptes, selon lesquels l’augmentation de la dette publique a atteint un niveau qui comporte des risques pour la situation financière du Maroc. Il en est aussi de l’augmentation de la dette de la TVA à rembourser à certains établissements publics et de la dette au profit du secteur privé.

Selon la députée, le recours à ce nouvel instrument de veille est de nature à renforcer la culture de détection précoce, d’aviser à temps les responsables, de développer le rendement des établissements publics et d’éviter à ces établissements des conséquences fâcheuses.

C’est d’ailleurs pourquoi, le Parti du progrès et du socialisme insiste avec force sur la nécessité de donner à tout le processus de construction et de renforcement de l’Etat de Droit un souffle démocratique nouveau dans l’objectif de doter le pays d’un nouveau modèle de développement visant à développer davantage les capacités et les forces productives du pays et à promouvoir davantage la justice sociale et spatiale.

Rachid Hammouni : la construction des barrages «Chouf Chark» et ChagArd»vitale pour la province de Boulemane

La construction des deux barrages « Chouf Chark » et ChagArd » revêt une importance vitale pour la province de Boulemane au même titre d’ailleurs que les autres projets lancés par l’ancienne secrétaire d’Etat à l’eau CharafatAfailal, à qui, le député Rachid Hammouni, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS : PPS) à la Chambre des Représentants a rendu un vibrant hommage amplement méritée.

Revenant, dans une déclaration au journal Al Bayane, sur son intervention lors de l’examen du budget du ministère de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, le député de Boulemane a mis en exergue les efforts de l’ancienne Secrétaire d’Etat à l’eau, qui s’appuyait dans action, a-t-il expliqué, sur une approche de proximité, d’écoute et de performance dans la conduite des chantiers qu’elle supervisait partout au Maroc, émettant l’espoir que de tels projets soient achevés dans l’intérêt des habitants et du pays.

A Boulemane, a-t-il dit, les habitants réclament toujours la réalisation des deux barrages précités, dont les bienfaits n’échappent à personne, tout en exprimant leurs remerciements à toutes les personnes qui travaillent jour et nuit à la direction provinciale du ministère de l’équipement pour dégager la neige des axes routiers.

A ce propos, il a souligné la nécessité de consacrer aux routes de montagne et celles situées dans des zones à relief accidentéun programme d’entretien spécial fondé sur des techniques différentes pour éviter la chaussée à 4 mètres avec une bicouche, qui se dégrade rapidement sous l’effet de la neige.

Il a également estimé nécessaire d’augmenter le budget consacré à la reconstruction des 52 ouvrages d’art en mauvais état sur les 523 que compte la province de Boulemane. Pour y parvenir, il est indispensable d’abord d’activer l’adoption des études des ouvrages d’art. Certaines études nécessitent plus de quatre avant leur adoption, a-t-il dit.

Il est impératif aussi de ne pas oublier d’augmenter le budget consacré à la réparation des dommages causés par les inondations à Boulemane, qui connait le plus grand nombre d’orages cette année. La province estime à quelque 25 millions de Dirhams les pertes et dommages causés par ces orages au lieu des 3 millions de Dirhams prévus.

Abordant le réseau routier, il a appelé à la restructuration de la RN29, selon les critères des routes stratégiques, en particulier le tronçon reliant Berkine à Boulemane en passant par Talzemt,  Marmoucha et Serghina sur une longueur de 78 km. Il est urgent aussi de procéder à l’élargissement et au renforcement de la RG 707 considérée comme le complément de la déviation alternative de la RN 13 quand cette dernière est coupée par la neige. Il est également indispensable de renforcer le parc de la direction relevant du département de l’équipement par de nouveaux engins de déneigement, de véhicules 4X4 et de chauffeurs, tout en recourant à de nouveaux instruments de financement comme le PPP.

Il n’a pas manqué enfin de rappeler que les habitants attendent impatiemment les résultats de l’enquête menée par le ministère, suite à la lettre qu’il lui avait adressée au sujet des dysfonctionnements ayant entaché le chantier des travaux de la route entre Boulemane et Sekoura.

M’Barek Tafsi

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