Les indicateurs de performance de l’activité économique nationale affichent des signaux positifs malgré les incertitudes qui guettent l’économie mondiale.
La note de conjoncture du mois d’août de la Direction des prévisions économiques et financières (DPEF) renseigne sur les résultats favorables enregistrés dans plusieurs secteurs qui ont contribué de manière significative dans la valeur ajoutée totale. Il s’agit bien des nouveaux métiers mondiaux, de l’industrie alimentaire, des BTP et du secteur industriel. La demande extérieure adressée au Maroc figure également dans la liste des facteurs favorisant la bonne tenue de l’ensemble des indicateurs économiques à fin juin 2019.
Ainsi malgré, les contres performances du secteur agricole un recul de sa valeur ajoutée, attribué essentiellement à la baisse de la production céréalière mais qui a été en partie compensée par la bonne performance des autres filières agricoles.
Néanmoins, l’économie nationale continue de tirer profit du bon comportement de la demande intérieure et de la consommation des ménages et du maintien de l’effort d’investissement. A cela s’ajoute la hausse des exportations mais aussi des importations. Pourtant, le déficit commercial a été allégé de 21,3% à fin juin. Les Réserves Internationales Nettes couvrent 5 mois et 2 jours d’importations de biens et services à fin juin 2019.
La conjoncture économique nationale a été, par ailleurs, tirée vers le haut grâce aux résultats positifs des plusieurs secteurs dont Poursuite de la dynamique des crédits bancaires à fin juin. C’est tout particulièrement le secteur énergétique, du BTP, de l’industrie et de la vigueur des activités liées au tourisme, au transport et aux télécommunications. La performance du secteur tertiaire est prise en considération.
De même pour la consolidation de l’effort d’investissement public , du bon comportement des crédits à l’équipement et de la maitrise continue de l’inflation durant la période considérée. Au niveau du commerce extérieur, on retient la hausse des exportations de 3,1% des produits agroalimentaires, aéronautique et automobile. A elles seules, Les recettes de voyages et les transferts des MRE ont permis de couvrir 62,2% du déficit commercial.
En termes de financement de l’économie, la rapport de la DPEF révèle une amélioration du rythme de progression des crédits bancaires à +5,1% à fin juin 2019 après +1,8% l’année dernière, notamment, les crédits de trésorerie et les crédits à caractère financier. La note fait ressortir par ailleurs, un allègement du déficit budgétaire de 21,3% pour se situer à 16,6 milliards de dirhams à fin juin 2019.
Fairouz El Mouden