Sahara Marocain
L’Algérie a inventé le polisario et en a fait «un outil pour contrer le Maroc et nourrir son obsession à trouver un débouché sur l’océan Atlantique», a indiqué l’expert péruvien en relations internationales, Ricardo Sanchez Serra.
Dans un article publié par le quotidien «La Razon» et le site d’information «Prensa 21», M. Sanchez Serra a souligné que «l’Algérie fait des Sahraouis un outil pour contrer le Maroc, l’ami qui l’a pourtant aidée pendant la guerre d’indépendance», notant que la priorité du régime algérien n’est pas les Sahraouis mais son obsession de trouver une issue sur Atlantique.
L’expert péruvien, qui avait visité les camps de Tindouf, a ajouté: «Je suis un ami des Sahraouis, et un ami de la vérité. Nous voulons tous une solution pour la population sahraouie qui vit à Tindouf en Algérie depuis 45 ans dans des conditions inhumaines».
«L’Algérie empêche le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés de recenser la population des camps malgré la série d’appels formulés par de nombreux pays et organisations», a-t-il insisté.
L’auteur de l’article a attiré l’attention sur le fait que l’Algérie n’a pas construit de routes au profit des séquestrés, ni leur a fourni de l’eau et de l’électricité ou de maisons. Pour lui, l’Algérie fait des séquestrés «un outil contre le Maroc», alors que la représentation des Sahraouis prétendue par le polisario, qui est une simple «marionnette», n’est qu’»illusion».
«De quoi parle le Polisario lorsqu’il prétend être le seul représentant des Sahraouis?», s’est-il interrogé, relevant que les Nations Unies ne reconnaissent pas cette entité et que la présence de cette dernière aux pourparlers parrainés par l’ONU ne peut aucunement être assimilée à une reconnaissance.
Sanchez Serra a ajouté que «les Sahraouis de Tindouf sont des otages, sinon pourquoi les séparatistes ne suppriment-ils pas les postes policiers de contrôle qui sont partout mis en place?. Ils ne le feront pas parce qu’ils savent que toute la population retournera au Maroc comme l’avaient fait des milliers de personnes par le passé».
Dans le même ordre d’idées, il a rappelé la création du «Mouvement Sahraouis pour la paix» (MSP), faisant observer que ce dernier est une «vraie alternative démocratique au front autoritaire du polisario, que le régime algérien exploite comme «chair à canon» contre le Maroc.
Et d’affirmer que le MSP cherche à libérer les détenus de Tindouf et à «trouver une solution pragmatique et pacifique à cette problématique», précisant que les Sahraouis ne peuvent plus vivre à Tindouf dans «des conditions difficiles, sans travail et sans espoir».
À cet égard, l’expert péruvien a rappelé la proposition d’autonomie présentée par le Maroc, expliquant que «le Conseil de sécurité de l’ONU qualifie l’initiative marocaine de sérieuse et crédible, en vue d’une solution politique au différend artificiel» autour du Sahara marocain.
L’auteur de l’article, qui a mis en lumière les arguments historiques irréfutables attestant de la marocanité du Sahara, a indiqué que le Royaume «exige toujours le respect de son intégrité territoriale», car c’est une «question de souveraineté».
Évoquant la situation dans les Provinces du sud, il a soulevé le climat de liberté qui y règne et la participation de la population à la vie politique, comme en témoigne le taux de participation élevé aux élections dans ces régions, rappelant que le Conseil national des droits de l’homme dispose de deux commissions à Laâyoune et Dakhla.
Au-delà des illusions que le polisario cherche à promouvoir, «la communauté internationale n’acceptera pas qu’il séquestre les populations à Tindouf avec la complicité des dirigeants algériens», conclut l’expert péruvien.
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Le quotidien péruvien «La Razón»
L’initiative d’autonomie, une «proposition réaliste» pour résoudre le différend artificiel autour du Sahara marocain
L’initiative d’autonomie présentée par le Maroc est une «proposition réaliste» en vue de trouver une solution au différend régional artificiel autour du Sahara marocain, écrit le quotidien péruvien «La Razón».
Sous le titre «le polisario coule de plus en plus», le grand tirage souligne que le règlement de ce conflit régional passe exclusivement par les Nations Unies, mettant en avant la nécessité de soutenir les efforts déployés dans le cadre de cette proposition, afin de trouver une «solution politique, juste, durable et acceptable par toutes les parties».
L’auteur de la chronique, l’expert péruvien, Ricardo Sanchez Serra, a passé en revue les efforts du Maroc pour libérer ses provinces du sud du joug du colonialisme, notant que le conflit artificiel autour du Sahara marocain «n’a aucun fondement historique, social ou politique justifiant sa création ou sa perpétuation».
M. Sanchez Serra s’est, par ailleurs, arrêté sur les revers en série essuyés par les séparatistes à différents niveaux, rappelant, notamment, les décisions de la Cour suprême espagnole concernant la question de la nationalité et l’interdiction de hisser le «chiffon» du polisario au-dessus des bâtiments publics espagnols.
Dans le même contexte, il a également rappelé que la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, a publié sur le compte Twitter de son département, à l’occasion de la Journée de l’Afrique, une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les États membres officiels de l’Union africaine à l’exception du «chiffon» de la pseudo «rasd». Lesquels événements constituent un échec cuisant des séparatistes en Espagne, a-t-il fait observer.
L’expert péruvien a de même attiré l’attention sur les conditions inhumaines dans lesquelles vit la population sahraouie, séquestrée dans les camps de Tindouf sur le sol algérien depuis plus de quatre décennies, relevant que le polisario les retient en collusion avec l’Algérie.
Ces revers infligés aux séparatistes du polisario et les échecs qui se suivent appellent à la libération des détenus pour qu’ils retournent au Maroc, leur mère-patrie, et à l’acceptation de l’initiative d’autonomie, une «proposition réaliste» pour régler le conflit artificiel sur le Sahara marocain, a-t-il conclu.