Face aux succès diplomatiques du Maroc
Il aura suffi que le Conseil de sécurité de l’ONU adopte sa résolution 2548 pour qu’Alger «prenne acte», officiellement, de cette résolution pour n’en prendre que ce qui l’arrange, recherchant, éperdument, les fameuses phrases qu’elle adosse avec malice à l’instance onusienne. Et pourtant, le Conseil de sécurité de l’ONU a abandonné l’usage de termes qu’Alger veut imposer en continuant à parler de «décolonisation», sachant que le concept de «autodétermination» n’est plus applicable, dans ce cas de figure, depuis la présentation de la position marocaine jugée par l’ONU comme «sérieuse et réaliste».
Ainsi, après la nouvelle claque reçue, après l’adoption, vendredi dernier, de la nouvelle résolution onusienne, les ennemis de notre intégrité territoriale ne désarment pas et continuent à jouer sur les mots et les parades comiques pour camoufler leur échec cuisant.
Ainsi, le pouvoir algérien, incapable de faire perdurer ses mensonges, tente de semer des leurres dans l’espoir de garder ses rares soutiens dans le monde, notamment ceux qui sont tributaires de ses pétrodollars…
Par contre, le sérieux du Maroc, sa patience –qui n’est pas synonyme de faiblesse- lui permettent de réaliser, au fil des ans, des progrès au niveau de la reconnaissance mondiale de ses droits sur son Sahara.
Et, aujourd’hui, dieu merci, la terreur idéologique, ayant fait preuve de sa faillite, laisse la voie au droit et rien qu’au droit.
Plusieurs Etats africains osent défier l’intransigeance et les menaces algériennes, pour annoncer publiquement leur soutien à la cause marocaine et vont jusqu’à ouvrir des représentations consulaires dans les deux grandes villes de nos provinces sahariennes, Laayoune et Dakhla.
Quels meilleurs défis et preuve du début de la fin de l’Etat chimérique prôné par Alger!
Car, l’Algérie, en tant que pays connu pour avoir créé ce conflit artificiel et de son alimentation par son implication sans fard, tant au niveau de la propagande mensongère que du soutien armé à la bande des mercenaires, se contente, comme d’habitude, de vider la résolution 2548 de son contenu et de son sens, en réduisant les parties à deux comme si l’ONU ne la désigne pas comme partie impliquée dans le conflit et dans sa résolution.
Pour sa part, la bande armée au service du pouvoir algérien ne s’en cache pas et crie qu’elle n’a plus de choix autre que «d’intensifier le combat libérateur (sic) et le recours à tous les moyens légitimes…».
C’est la déception totale sous l’effet des reculs notables que seule l’APS au service de généraux décideurs tente de masquer…
A vrai dire, il s’agit de belles leçons à ceux qui ont pris l’habitude, depuis près d’un demi siècle, à faire une fixation sur le Maroc et à s’opposer au recouvrement de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire national.
Malheureusement pour Alger et ses marionnettes ce n’est pas la diversion sur la zone tampon qui fera oublier leurs grands échecs politiques et diplomatiques.
Mohamed Khalil