Association pour l’inclusion communautaire : solidarité rapprochée

Entretien avec Djéni Daniogo, présidente

Romuald Djabioh

L’Association pour l’inclusion communautaire (AIC) a procédé dimanche dernier à la distribution des denrées alimentaires au profit des personnes vulnérables. En effet, c’est dans la Commune d’ Oulfa sise à Azhar, de 16 h à 17h que cette action de solidarité dénommée « Paniers Ramadan » a été effective. Ainsi, plusieurs subsahariens et autochtones ont reçu des mains de ladite association nombre de produits de première nécessité : sacs de farine, huile de cuisine, boites de conserve, couscous…

À travers ses multiples prérogatives qui visent à apporter son soutien auprès de ses semblables, l’AIC pose nombre d’actions citoyennes à travers le Maroc, en l’occurrence à Casablanca où se trouve son siège respectif. De ce fait, elle se bat bec et ongles afin d’apporter sa modeste contribution. Dans cette optique, et profitant du mois sacré de Ramadan, elle s’est donc attelée à œuvrer une fois de plus pour le social.

Il est à signaler par ailleurs, que cette action sociale a pu avoir lieu grâce à l’apport, aussi bien moral, financier que matériel de la part de ses différents partenaires et donateurs. L’AIC a vu le jour le 28 mai 2019 à la maison des jeunes Azhar à Casablanca, par son feu président Kouakou Yao Jean-Marie.. A ce jour, l’AIC compte près de 2000 membres pour 400 adhérents.

Al Bayane : Vous êtes la présidente de l’AIC. Votre association a procédé dimanche dernier à la distribution des denrées alimentaires au profit de personnes en situation de vulnérabilité. Qu’est-ce qui justifie ce choix ?

Djéni Daniogo : Aujourd’hui, nous avons décidé de faire une distribution de kits alimentaires  non seulement à nos sœurs, frères subsahariens, mais également aux autochtones, étant donné que c’est le mois de Ramadan. C’est un mois sacré, et surtout une période d’amour et de partage. Nous ne pouvions pas rester insensibles à cela. Ainsi, grâce à nos différents partenaires et donateurs, nous avons décidé d’apporter notre modeste contribution. Ces kits vont pouvoir les soulager pour mieux terminer ce mois sacré…

Après une telle action à l’endroit des différentes communautés, que pouvez-vous dire à ce propos ? Autrement dit, quel est votre sentiment ?

Notre but à l’AIC, est de venir en aide aux personnes démunies ou ayant des difficultés. Nous  y attachons une importance capitale en ce sens. Nombre de valeurs constituent la ligne conductrice de notre association : le partage, la convivialité, l’amour, l’intégration. Nous n’aidons pas seulement les migrants subsahariens, nous apportons également notre aide à d’autres communautés. C’est donc un sentiment de satisfaction que nous éprouvons.

Comment cette initiative a-t-elle été perçue par cet ensemble ?

Ils trouvent que c’est une initiative digne et louable de notre part, et nous comblent davantage de grâces et de bénédictions. Généralement, on pense que nous subsahariens, subsahariennes savons seulement recevoir sans jamais apporter notre pierre à l’édifice. C’est donc une occasion pour nous de montrer à tout le monde que nous savons également donner. C’est à cœur joie que nous le faisons !

Comptez-vous poser d’autres actions de ce type dans les jours à venir?

Bien évidemment, car nous avons plusieurs initiatives de ce genre à faire valoir. Nous n’allons pas seulement nous limiter à cette distribution. Notre souhait est de multiplier davantage de telles actions. À titre de rappel, dans le passé, nous avions déjà œuvré en ce sens. Dans cette optique, nous allons y continuer…

Avez-vous un message à adresser auprès des autorités compétentes ?

Notre souhait est de pouvoir bénéficier de l’apport des autorités compétentes. Il nous permettra de soutenir davantage les personnes en situation de vulnérabilité. Cet apport de la part de la force publique, pourrait vraiment nous aider à mener à bien nos différentes activités.

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