Au-delà de sa tendance vivement existentielle, la reconnaissance de la marocanité du Sahara par le président américain est en passe de mettre du feu dans les provinces du Sud en matière d’éclosion, sous toutes ses formes.
La prochaine installation de l’antenne consulaire de la première puissance du monde mettrait également du punch dans ce brassage diplomatique qui prend forme à grandes enjambées. D’autant plus que la représentation se dira se focaliser sur l’aspect économique au sein de cette région dont les jalons du développement sont déjà incrustés, à travers le lancement d’une panoplie de projets dans les lieux, notamment le complexe portuaire, le réseau routier, autoroutier et l’ensemble urbain…, aussi bien à Laayoune qu’à Dakhla, deux pivots phares de cette entreprise de grande envergure.
Il s’agira dans un proche avenir de la conurbation au standing mégalopole mais pareillement, de l’universalité géostratégique où prospère une diversité de cultures et d’idées sur le vivre-ensemble et foisonne une interaction sur les grands idéaux de l’humanité.
Il est donc bien clair que les antipodes nationales, marquées par le Nord en pleine phosphorescence, aux branches tendues vers le vieux continent et le Sud voué à un dynamisme cosmopolite jaillissant, imprégné plutôt dans l’Afrique profonde, en passant par un Centre-Carrefour qu’illustre en grande pompe la capitale du Souss, traduisent bien cette logique ingénieuse de complémentarité, confortée par l’édification à petits pas de la régionalisation avancée. A ce bel élan économico-diplomatique viendront, sans doute, se mêler d’autres aspects à caractère socio-rituel.
Au fait, de par ses traditions de terre de tolérance et d’acception, à travers l’histoire, le Maroc n’hésitera pas à se tenir à cette identité d’acculturation et d’inter-civilisation. Une réitération fort opportune en ces temps de crise pandémique que notre pays tend à concrétiser par l’ouverture pacifique plurielle. Cet entrain vient, en conséquence, forcer la décision d’ouvrir des lignes aériennes directes entre le Maroc et Israël afin de permettre aux juifs marocains de se rendre au Maroc pour des raisons touristiques ou confessionnelles.
Nombre de professionnels du secteur du tourisme ont manifesté leur optimisme à l’égard de cette initiative de nature à impulser une réelle oxygénation au secteur et à inciter à l’allègement des effets de la saison noire que le tourisme a vécue au Maroc et dans le monde. Et d’enchaîner qu’Israël abrite environs 900 juifs marocains dont la majorité aspire à visiter la terre natale de leurs parents et aïeux.
En plus du même nombre environs se trouvant dans d’autres pays. Dans ce sens, Guy Marrache, l’inusable promoteur touristique et propriétaire de la chaîne hôtelière Tikida RIU, estime que les touristes d’origine marocaine juive dépensent avec générosité pendant leur séjour au Maroc et généralement, allient le tourisme de distraction et la visite des lieux de confession et la participation aux cérémonieux relatifs aux rituels judaïques, enchaînant que cela est à même de raviver des sites d’espaces inhérents à la mémoire des juifs marocains.
D’autre part, un opérateur voyagiste affirme que les agences de voyage sont appelées à présenter un produit touristique en phase des attentes d’une catégorie de touristes, tout en faisant savoir que la société marocaine de manière globale connaît bien les traditions de proximité de la population juive.