Exécution de la LF-2022 et élaboration du PLF-2023
Le Conseil de gouvernement, réuni mercredi sous la présidence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a suivi un exposé sur l’exécution de la loi de finances (LF) au titre de l’exercice 2022, l’élaboration du projet de loi de finances (PLF) de l’année 2023, ainsi que sur la programmation budgétaire triennale 2023-2025.
Présenté par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, cet exposé aborde l’évolution de la situation économique internationale et nationale au cours des six premiers mois de cette année, l’exécution de la LF à fin juin 2022, les prévisions de fin d’année, ainsi que la programmation budgétaire triennale 2023-2025, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil.
Les Principaux points de l’exposé
– Allègement de 11 milliards de dirhams (MMDH) du déficit budgétaire à fin juin dernier pour atteindre 18,3 MMDH.
– Hausse de 21,8% (+23,5 MMDH) des recettes fiscales, enregistrant un taux de réalisation de 59%.
– Amélioration des recettes d’environ 28 MMDH (+23,5%).
– Augmentation des dépenses d’environ 27 MMDH (+16,9%).
– Le déficit budgétaire devrait s’établir à 5,3 % du PIB.
– Hausse remarquable des échanges commerciaux à fin juin.
– Une évolution positive a concerné tous les secteurs exportateurs qui ont enregistré une augmentation de 41%, alors que les importations ont avancé de 39%.
– Hausse des exportations des métiers mondiaux au Maroc, grâce à l’amélioration de la demande étrangère adressée au Maroc et l’augmentation des prix des produits exportés.
– Amélioration des investissements directs étrangers nets de 10,8% à 7,7 MMDH.
– Les réserves de change se sont établies à 327 MMDH à fin juin dernier.
– Les avoirs officiels de réserve de Bank Al-Maghrib sont à un niveau confortable permettant de couvrir 6 mois d’importations.
– Les recettes touristiques ont connu une hausse très importante de 173% à 20,3 MMDH à fin mai.
– Hausse continue des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) avec une augmentation de 5%.
– La croissance de l’économie marocaine devrait afficher un ralentissement à 1,5% en 2022.
– Ce ralentissement est dû à la baisse de la demande étrangère adressée au Maroc, notamment en provenance de la zone euro et au recul de la récolte céréalière.