L’élément humain, un souci majeur

Le système scolaire national

L’enseignement au Maroc est d’actualité. Depuis déjà quelques temps, les concertations autour des conclusions du conseil supérieur de l’éducation et de la formation vont bon train. Tout le monde est conscient de l’acuité de la chose éducative. Dans le même ordre d’idées, le haut commissariat au plan présente également des résultats de l’enquête menée au niveau capital humain dans notre pays.  

Dans le cadre des orientations majeures visant le rehaussement du secteur de l’éducation nationale, toutes les composantes du secteur s’attelle à ce chanter national qui constitue l’arpente nodale du développement multiforme. Selon le HCP, il est question de l’adéquation des apprentissages aux opportunités des marchés de l’emploi, en présence. Certes, des efforts considérables ont été déployés dans ce sens. Mais, à coup sûr, les résultats ne sont aussi probants qu’on attendait. Toute l’ébauche s’insère, en fait, dans la dynamique du renouvellement et de l’innovation continus des outils didactiques et de la consolidation de l’intégration des technologies de communication et d’information au sein des établissements scolaires. L’objectif étant d’orienter les apprenants vers l’efficacité et l’assouvissement des besoins demandés.

Cette démarche s’adresse, en effet, aux professeurs de l’enseignement technique et informatique desétablissements scolaires qui sont censés rehausser cette situation controversée. En effet, l’effort fourni dans le capital humain, indique l’enquête du HCP n’est pas compatible avec les rendements dans le domaine. Cet état de fait n’est pas uniquement paradoxal au niveau des apprenants et leurs opportunités en termes d’embauches, mais également en matière d’harmonie sociale

Il va sans dire alors que le système scolaire au Maroc traverse une phase cruciale, au moment où le pays aspire à une émergence tous azimuts. La complexité de cette donne fait que le système toujours vers le bas et assène des coups durs à ses indicateurs dont l’enseignement représente de courbe vitale et névralgique. Ce n’est, en effet, pour rien que ce secteur demeure la préoccupation de taille, d’autant plus que le développement repose inévitablement par le relèvement du mode scolaire et de son effet direct sur les ressources humaines. Eduquer autrement reste, par conséquent, bien différemment de ce qu’on a fait jusqu’à présent, représente une issue salvatrice. Les maux sont déjà diagnostiqués et n’attendent que les panacées idoines.

D’autre part, il n’est plus question de considérer l’enseignement dont dépend aujourd’hui l’avenir du pays et le devenir des enfants, comme une courroie de transmission de tout calcul politicien. C’est avant l’affaire de la nation toute entière.

Saoudi El Amalki

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