Les attentes électorales

Sans doute, le présent échéancier électoral, à divers segments en une seule et unique année serait-il une nouvelle opportunité dans le sens de l’éclosion des institutions représentatives de la Nation. A maintes reprises, on a déploré l’action politique piètre évoluant en deçà des attentes d’un pays en pleine effervescence. Le tissu partisan, sensé porter à bras-le-corps cet élan rejaillissant, se montre quasiment dans la globalité, plutôt soumis et indolent.

Durant le mandat qui s’achève à présent, on en aura vu  de toutes les couleurs, au sein d’un ensemble disparate, à double tête, l’une mièvre, l’autre conquérante. On ne pourrait alors s’attendre à des miracles dans pareille mouture ! Quand on perd l’autonomie et la liberté d’action, on est dépourvu de personnalité susceptible de se munir de force et d’initiative au service des intérêts suprêmes de la patrie. Franchement, peut-on prétendre renfermer de forces vives capables d’influer sur la scène politique de la Nation ? A quelques exceptions près, la quasi-totalité des formations politiques est, pour la plupart, « résignée et attentiste ». On a beau pondre le meilleur modèle de développement pour le pays, encore faut-il se doter de champ partisan fort, performant et structuré à même de relever les multiples défis qui s’opèrent à plus d’un titre. Les présentes élections dont la seconde manche du 8 septembre s’avère un réel challenge, revêtent, à coup sûr, une aussi importance capitale dans la reconstruction du paysage institutionnel, fondé sur la solidité du piédestal de base que sont les partis politiques.

L’ancienne expérience partisane, à cours de structuration, d’organisation et de civisme, ne saurait encore de proposer, vu ses aspects obsolètes et vétustes. Nombre de pratiques qui émanent de l’institution partisane n’ont plus raison d’être, dans un pays résolument tourné vers la démocratie, de la justice et du progrès. Il est bien évident que les avancées acquises, lors des dernières décennies, font du pays une Nation d’exception aux plans de la diplomatie et de l’essor socio-économique. Il n’en demeure pas moins évident que des générations de réformes sont à se poursuivre aussi bien sur l’échiquier interne qu’externe. Cela nécessitera avant tout, une vie politique saine et agissante pour instaurer, dans la synergie et la communion patriotique, les piliers d’une Nation égalitaire et prospère.  

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