Les missions partagées

Saoudi El Amalki

Des années après la déclinaison d’accélération industrielle, précisément depuis 2018, suivie du Programme de Développement Urbaine à son chef lieu, en 2020, la région Souss Massa s’érigera en avant-garde économique d’étoffe   mondiale. Un entrain multidimensionnel s’est instauré conforté par une impulsion revigorée en une industrie diversifiée, allant de ce dont elle possède en matière d’agroalimentaire, de transformation halieutique, de chantier naval à s’ouvrir aussi d’autres domaines plus variés en chimie, métallurgie, plasturgie… Cet élan à moult dimensions s’intensifie également par des démarches inspirant une gageure avérée en confiance et assurance, pouvant drainer un contingent pléthorique d’investisseurs de tout acabit. On en citerait entre autres, le port sec dont les procédures administratives délicates de mise en fonctionnalité, sont quasiment en cours de finalisation. Cette opération qui revêt une importance capitale dans le processus de décongestion de cargaisons en temps réel vers les marchés d’accueil. D’autre part, il s’avère pareillement primordial de se focaliser sur la mise en fonction d’une logistique susceptible d’abriter la ruade industrielle qui s’activera de façon galopante dans cette région pétulante. Il est donc question de rassembler et unifier tous les ouvrages économiques dans le même site dont le choix est porté sur la commune de Laklia, relevant de la province d’Inezgane Aït Melloul pour sa position géographique sise au cœur de la route vers le sud et à proximité de la zone industrielle effervescente d’Aït Melloul et non loin non plus de ses homologues aussi bien de Tassila, de la zone franche que Drarga en direction de la cité ocre. L’infrastructure en question n’est pas toujours opérationnelle. A cet effet, on se centre sur les routes maritimes qui permettent la fluidité des flux industriels à grandes dimensions. A coup sûr, on aura tout à gagner par les voies maritimes, y compris les transporteurs dont le gain est estimé a plus de 50% des frais du terrestre au maritime à de conditions optimales, d’autant plus que la voie maritime ne nécessite pas d’infrastructures si non des conventions à signer. Ce serait fait en cet an 2024, de manière imminente. Ceci dit, le port de Dakhla qui promu à un jaillissement retentissant dans les années à venir, ne serait pas en rivalité marquante avec celui d’Agadir, en attendant que la structure portuaire du sud franchit largement la phase d’industrialisation dans son entièreté. Il faudrait bien dire que les ports fortement industrialisés du royaume en l’occurrence de Tanger, Casablanca, Agadir et Dakhla, sont complémentaires dans la mesure où ils renferment des rôles géostratégiques et géopolitiques à la fois, pour une nation qui se veut une plaque tournante de par la position qu’elle occupe en tant que charnière entre les deux continents, de part et d’autres de la rive méditerranéenne.                       

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