L’indice de confiance des consommateurs marocains reprend un rythme haussier

L’optimisme des consommateurs marocains reprend des couleurs. Après deux trimestres de baisse consécutive, la confiance des consommateurs affiche une hausse et les intentions de dépenses gagnent des points au 3e trimestre 2016. C’est ce que révèle l’enquête mondiale de Nielsen sur la confiance des consommateurs.

Selon l’enquête en question, l’indice de confiances des consommateurs au Maroc est passé à 89 contre 83 entre le 3e et le second trimestre 2016. Cette hausse est attribuée à la progression de 5 points (ou 44%) du nombre de Marocains qui jugent leur situation financière bonne voire excellente. Ce sentiment est consolidé par l’optimisme caractérisant les perspectives d’emploi qui ont augmenté d’un point (38%). Mieux encore, près d’un tiers des Marocains estiment que les perspectives pour les 12 mois à venir sont favorables pour opérer des achats. Par ailleurs, plus de 39% préfèrent dépenser leur argent  pour acheter des vêtements, aller en vacances ou encore les consacrer aux nouvelles technologies.   Seuls 27% des Marocains optent pour l’économie de leur argent  disponible.

L’enquête de Nielsen indique, par ailleurs, que le regain de confiance reste toutefois pondéré par un optimisme prudent. Pour cause : la sécurité de l’emploi est un facteur prioritaire pour une bonne majorité des Marocains.

Pour rappel, le score de confiance des consommateurs varie d’un pays à l’autre et d’une région à une autre. Dans les six pays étudiés en Afrique et au Moyen-Orient, les scores de confiance vont de 108 aux Emirats Arabes Unis à 70 en Egypte. La hausse de confiance la plus significative de la région revient à l’Afrique du Sud, avec une hausse de 9 points (87). La confiance des Marocains est également en hausse, avec 6 points de plus (89) au troisième trimestre, précise le document.

Fairouz El Mouden

L’indice de confiance des consommateurs de Nielsen, mis en place en 2005, est calculé tous les trimestres dans 63 pays afin de mesurer les perceptions en matière de perspectives d’emploi locales, les finances personnelles, les intentions de dépenses immédiates et les problèmes économiques connexes des consommateurs du monde entier.

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