Sécurité maritime en Afrique
Les efforts du Maroc en matière de sécurité maritime en Afrique et le rôle précurseur du Royaume dans l’élaboration d’initiatives ayant pour épicentre l’espace atlantique, ont été mis en exergue, mardi au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA).
L’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi qui intervenait lors d’une réunion du CPS consacrée à la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, a mis en avant les efforts du Maroc en matière de sécurité maritime, notamment en portant cette thématique, aux côtés du Togo, au niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies en 2012-2013, et ayant donné lieu à des débats qui ont été couronnés par l’adoption de la résolution 2039, dans laquelle le Conseil de Sécurité avait encouragé la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et la Commission du Golfe de Guinée à développer, avec le soutien des Nations Unies et d’autres partenaires, une stratégie régionale en matière de sécurité maritime.
En mettant en exergue le rôle précurseur du Royaume en matière d’élaboration d’initiatives ayant pour épicentre l’espace atlantique, notamment l’organisation de la 1ère réunion ministérielle des États africains atlantiques le 8 juin 2022 à Rabat, M. Arrouchi qui conduit la délégation marocaine a souligné que les recommandations ayant sanctionné cette réunion trouvent toute leur pertinence en vue de faire de l’espace africain atlantique un cadre de coopération interafricaine pragmatique et opportun et faire face aux divers défis auxquels le continent est confronté, notamment la piraterie maritime.
La Délégation marocaine a relevé que la réunion a marqué l’institutionnalisation de la Conférence des ministres africains des pays atlantiques avec un secrétariat permanent, ainsi que la redynamisation du dialogue autour des thématiques de lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, la piraterie maritime, le trafic des migrants, la prise en otage dans l’espace maritime ainsi que l’économie bleue et la connectivité maritime.