Dans un antécédent exceptionnel, le bureau de la commune d’Agadir organise des rencontres de concertation avec un chapelet de départements socio-économiques de la ville. Une belle initiative à complimenter vivement, dans la mesure où elle permet de traduire dans le concret, les concepts de la proximité et la réciprocité. Dans ce sillage, une pléiade d’acteurs de la presse régionale et nationale, toutes tendances éditoriales réunies, était conviée à un débat fort enrichissant autour des questions de la communication, dans leur globalité, tout en se focalisant sur deux volets essentiels, à savoir l’émission de diagnostic ayant trait à l’acte communal et partant, l’évocation de suggestions spécifiques à ce propos. Il faut bien relever que cet échange, marqué par un esprit de construction et de sagacité,fut de bout en bout, mené dans un climat de convivialité et joliment rehaussé, en toute honnêteté et sans nul jet de fleur, par un premier vice-président si chevronné en portage de dossiers et empreint d’habileté et de pugnacité.En témoigne aussi la résolution  et la lucidité dont faisaient montre, les membres de la commune, chargés respectivement d’aspects de communication, de finances et d’économie. Il va sans dire que leur volontarisme n’a d’égal que la rudesse de la mission dont ils sont en charge, d’autant qu’il sont affaire à s’acquitter du PDU au sujet duquel la commune détient en fait, le tiers des fonds de son accomplissement, dans un délai restreint si l’on s’aperçoit qu’il en est amputé de contrainte pandémique, en cours de chemin.En l’espace donc de quelques mois, des projets ont vu le jour, non sans douleur, au niveau de toute une batterie  de phases sans parler de la lourdeur procédurière qui ralentit le cours des chantiers. Il conviendrait de souligner, selon les avances de l’adjoint du maire, que l’avancement graduel des travaux s’opère en parfaite synergie et symbiose avec tous les partenaires, sous l’égide du Wali de la région. Dans un registre propre à l’action de la commune, il est question de la confection d’un Plan de Développement Communal (PDC), fondé justement par les réactivités des intervenants de diverses constituantes de la communauté locale. Une approche plutôt appréciée par les citoyens, dans le sens d’aviver les valeurs d’appartenance et d’appropriation de la ville et de couper court aux manies récurrentes de rente et de laxisme à semer la cacophonie et la déloyauté.Il est bien évident que cette flopée référentielle d’opérants des médias, impressionnée par l’attitude positive de ses nouveaux hôtes de l’hôtel de ville, basée sur l’ouverture et l’écoute des doléances, s’est manifestement exprimée sur les métho des et les mécanismes de travail, en vue d’asseoir un franc cursus de communication étoffé et répondant au au grief pressant des populations. Il serait enfin loisible de saluer chaleureusement cet élan épris de novations dans lequel s’inscrivent les actions communales, au grand service de la métropole et de ses habitants, en constante métamorphose.