Coupe arabe de la Fifa
La 10è édition de la Coupe arabe de football, organisée au Qatar jusqu’au 18 novembre, s’est ouverte mardi soir à Doha.
La cérémonie d’ouverture, organisée au stade Al Bayt, construit sous forme de tente arabe traditionnelle, a été marquée par la présence de l’Émir de Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad, du président de la Fifa Gianni Infantino, ainsi que de personnalités arabes.
Le stade Al Bayt, d’une capacité de 60.000 places, a été entièrement ouvert au public lors de cette cérémonie, qui a été agrémentée par des représentations musicales et un spectacle de feux d’artifice, ainsi qu’une présentation de l’histoire de la région arabe.
Cette cérémonie spectaculaire a offert au public un voyage dans le temps entre passé et présent jalonné de messages d’unité à l’intention des peuples arabes. Le Président de la FIFA a apprécié cette exaltante journée d’ouverture de la première édition de la compétition, lancée par la victoire du Qatar face à Bahreïn.
L’Émir du Qatar, S.A.R. le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a déclaré l’ouverture de la Coupe arabe de la FIFA 2021 avec des mots de bienvenue et en souhaitant bonne chance aux équipes participantes.
« Je déclare la Coupe arabe de la FIFA 2021 ouverte, » a t-il lancé. « Je souhaite bonne chance à toutes les équipes nationales. Nous souhaitons la bienvenue à tous les Arabes dans la Doha de tous les Arabes. »
Le Président Infantino a employé le mot « unique » pour décrire l’enceinte, dont la conception est inspirée des tentes traditionnelles des nomades du Qatar et de la région, et dont le nom, Al Bayt, vient du mot arabe signifiant « maison ».
« C’est la maison dans laquelle tout le monde s’unit, où tout le monde vient se rassembler », a-t-il souligné. « C’est un symbole de ce que la Coupe du Monde [de la FIFA] représente. La Coupe arabe représente aujourd’hui ce que la Coupe du Monde représentera l’an prochain, à savoir des gens qui se rassemblent, des gens qui se réunissent depuis les quatre coins du monde. »
« Donc il faut savourer le fait de voir des matches se disputer dans un stade magnifique, un stade fort en symboles. Tout cela jouera un rôle fondamental dans la réussite de la Coupe du Monde », a poursuivi le Président Infantino.
Détection « semi-automatisée » du hors
Il faut dire que cette manifestation footballistique sera le premier grand test de la détection « semi-automatisée » du hors jeu, que la Fifa espère introduire lors du Mondial-2022, a annoncé l’instance lundi.
Destinée à fiabiliser et accélérer la détection des hors-jeu, cette technologie a déjà été expérimentée « en Allemagne, Espagne et Angleterre », mais attendait son baptême lors d’une compétition entière, selon Johannes Holzmüller, responsable de l’innovation au sein de l’organisation.
Il s’agit de disposer « 10 à 12 caméras » sous le toit de chaque stade, pour suivre les joueurs et aider les arbitres à apprécier deux points cruciaux: le moment où le ballon est passé ou touché, et la position de chaque partie du corps des joueurs impliqués par rapport à la ligne imaginaire de hors-jeu.
Les données collectées seront transmises quasiment en temps réel à la cellule d’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), la décision finale revenant toujours à l’arbitre lui-même, rappelle l’instance du football.
En effet, à la différence de la « technologie sur la ligne de but », qui détermine avec certitude l’entrée du ballon dans la cage, les sanctions du hors-jeu ne peuvent être intégralement automatisées, souligne le chef de l’arbitrage au sein de la Fifa, l’Italien Pierluigi Collina.
« La décision est prise après avoir analysé non seulement la position des joueurs, mais aussi leur implication dans le mouvement. La technologie –aujourd’hui ou demain– peut tracer une ligne mais l’évaluation d’une interférence avec le jeu ou avec un adversaire reste entre les mains de l’arbitre », explique-t-il dans une vidéo diffusée par l’organisation.
Si les tests s’avèrent concluants, l’objectif est d’introduire cette innovation lors du Mondial-2022 au Qatar (21 novembre-18 décembre), comme l’avait laissé entendre en octobre Arsène Wenger, le directeur du développement du football à la Fifa.
Mini-répétition générale de cette Coupe du monde, la Coupe arabe se déroulera dans six stades qataris jusqu’au 18 décembre, avec 16 équipes.