Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) vient de clore son 11è congrès national, en apothéose. Lors de la cérémonie d’ouverture à laquelle fut convié un immense parterre de personnalités de divers horizons du royaume, notamment le chef de l’Exécutif, le Secrétaire Général égrenait un discours de l’Espoir et de l’Alternative.
Il s’adressait en toute solennité, au chef de gouvernement en ces termes, sans nulle fioriture : «Tout le souhait est que vous réussissiez, car c’est tout le pays qui en sortira grandi par ton succès. Mais, vous manquez de suffisamment d’atouts, en vue d’épargner aux marocains les affres de la vie, sanctionnée par la hausse des prix, l’incertitude et l’inconfort. Il vous importe de tendre les oreilles à toutes les requêtes de l’opposition et de la majorité, comme vous venez récemment de faire !».
En fait, quand le PPS appelle à la réussite de cette mandature, il le fait en toute honnêteté, sans aucune surenchère mais, dans le seul souci de conforter le malaise et réconforter le désarroi du petit peuple qui boit le calice jusqu’à la lie. Fier sur le haut de ses huit décennies de parti inusable, altruiste et résolument dévoué aux causes suprêmes de la Nation, il aura produit, tout au long de la préparation de ses assises nationales, les thèses du congrès, articulées autour du mot d’ordre nodal «Alternative !».
Sans avoir nullement l’intention de prétendre détenir la vérité, il aura suggéré des pistes de sortie aux tenailles qui assomment le pays de toutes parts, à travers ses mesures chiffrées et ses démarches concrètes dans le domaine socio-économique, environnemental, culturel et tout particulièrement politique. Fort connu pour ses analyses profondes et objectives, le plus réellement possible, le PPS n’aura guère failli à sa règle, cette fois-ci encore, s’érigeant en entité de référence dans la production des idées réalistes et réalisables en Progrès.
Il n’a jamais été sous aucune gêne à se remettre en question, s’il s’avère qu’il fait fausse route, en cours de chemin, sans pour autant, renier son identité idéelle ni sa substance nationale. De même, il est bien conscient que l’alliance des forces démocratiques et progressistes, non seulement de formations politiques sérieuses mais aussi toutes les composantes citoyennes de la société, serait l’Alternative du gâchis qui prolifère dans le corps sociétal pluriel de la patrie marocaine.
La dépravation multiforme qui ne cesse de se perpétuer dans une société miséreuse et illettrée comme la nôtre, seules les forces du progrès et de la modernité, unies et solidaires, seraient en mesure de juguler les écueils et enrayer les entraves. C’est ce que le PPS à prôné dans son congrès, en direction de tout ce beau monde. Un message de l’Espoir auquel il croit vivement et par le biais duquel un Maroc nouveau, fort et prospère, pourrait se profiler à l’horizon en Alternative à celui du monopole, de la rente et de la paupérisation!
