Abus administratifs : Le dérapage bas son plein

Le phénomène est de plus en plus déplorable, car on profite beaucoup des élans de développement dans les secteurs de l’urbanisme, de l’immobilier, des investissements… plus particulièrement.

Les administrations publiques, à des exceptions près, se lancent alors, dans des comportements d’enrichissement illicites, profitant des postes que la plupart des agents sans scrupule occupent. Au service de l’enregistrement, à titre d’exemple, cette manie est flagrante, d’autant plus qu’elle se manifeste au su et au vu de tout le monde. La corruption est monnaie courante au grand jour et on ne comprendra pas pourquoi les responsables concernés ne réagissent pas en conséquence. Y a-t-il complicité en l’air? En effet, pour enregistrer tout document, un billet d’au moins 100 dirhams devra être glissé dans les contrats sinon le postulant paiera cher son « entêtement » , son intégrité ou tout simplement son ignorance des rouages de l’administration, car son dossier est ipso facto renvoyé aux calendes grecques, jusqu’à ce qu’il  » finisse par comprendre » qu’il faudrait se conformer à « l’habituel vice ». D’autre part, depuis qu’on a eu recours à ces manières draconiennes de récupérer le maximum de taxes, on trouve toutes les astuces abjectes pour procéder aux ajournements du traitement des dossiers de façon à ce que le délai d’un mois soit expiré. De ce fait, le client se trouve contraint de payer des pénalités absurdes. Une manière sordide de soutirer de l’argent supplémentaire à des malheureux victimes de la pourriture administrative. Il est donc scandaleux de laisser moisir ces attitudes qui infestent notre administration agissant au service des individus  sales et portant préjudice aux intérêts des populations, déjà accablées par les ajouts injustifiés. Une enquête large et sérieuse doit être dépêchée au service de l’enregistrement pour dénoncer ces agents malhonnêtes et mettre fin à ce phénomène néfaste.

 

 

 

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