Selon des sources concordantes, l’opération de recensement a été entachée d’irrégularités. Des familles composées n’ont pas été recensées et d’autres seraient inscrites sur la liste des bénéficiaires sans qu’elles ne soient résidentes audit douar, précisent les mêmes sources.
Plus de 400 familles vivotent dans ce bidonville lugubre depuis de longues années. Entassées, ces familles font aujourd’hui face aux rigueurs du destin et à l’injustice des hommes. Elles caressent un fol espoir: quitter ce bidonville de malheur pour une petite maison décente.