Communiqué du bureau politique du PPS
Le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme a tenu sa réunion périodique le mardi 17 décembre 2024 au cours de laquelle il a examiné plusieurs questions politiques inscrites à son ordre du jour.
Le Parti du Progrès et du Socialisme exprime sa grande satisfaction suite au vote positif de notre pays en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies appelant à un moratoire universel sur la peine de mort.
Le parti considère que cette démarche est historique et revêt une importance majeure en matière des droits humains, après un débat qui a duré de longues années autour de cette question au niveau national. Cette décision judicieuse doit également servir de base pour ouvrir largement la voie à l’abolition de cette peine privative de la vie, en cohérence avec la Constitution qui consacre le droit à la vie, et conformément à l’engagement de notre pays à protéger les droits humains tels qu’universellement reconnus.
Solidarité avec le peuple syrien frère dans ses aspirations à la stabilité, au développement et à l’édification de la démocratie
Le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme a réaffirmé qu’il s’associe à la joie du peuple syrien suite à la chute du régime de répression et de tyrannie, qui a commis les crimes les plus atroces contre les Syriens. Il a également exprimé son aspiration à ce que le peuple syrien et ses forces vives fassent preuve de la plus grande vigilance pour transformer la situation actuelle en une opportunité d’édification, de démocratisation, de stabilité et d’instauration du pluralisme, en comptant sur leurs propres capacités et en évitant les conflits internes ainsi que les convoitises étrangères, en particulier celles des grandes puissances ou des pays voisins impliqués dans la «transaction» ayant conduit à la situation actuelle mais dans une logique d’exploitation et de gains géopolitiques au détriment des intérêts du peuple syrien frère.
A cet égard, le Parti du Progrès et du Socialisme réitère sa condamnation ferme de l’agression sioniste contre les territoires syriens, y compris le Golan, et contre les ressources et les capacités défensives du peuple syrien. Il rejette également le silence de la communauté internationale et l’inefficacité des Nations Unies à faire face à cette agression, qui confirme que l’entité sioniste agit avec une arrogance sans pareil, comme si elle était au-dessus de toutes les lois, coutumes et institutions internationales.
De même, le parti réaffirme sa solidarité indéfectible avec le peuple syrien dans ses aspirations légitimes à faire de la phase actuelle le début d’une libération effective, vers la dignité, la justice et un État de droit et d’institutions, dans le cadre de l’unité nationale et de la souveraineté de la Syrie sur l’ensemble de son territoire. Le parti espère également que la Syrie aura un rôle d’avant-garde en s’alignant sur les causes justes, au premier rang desquelles figure la cause palestinienne.
Appel à renforcer l’isolement international de l’entité sioniste et à exercer des pressions pour mettre fin à la guerre de nettoyage ethnique contre le peuple palestinien
Par ailleurs, le Parti du Progrès et du Socialisme attire l’attention sur le fait que la situation en Syrie sœur, aussi importante soit-elle, ne doit pas faire oublier au monde les souffrances atroces et tragiques qu’endure le peuple palestinien, particulièrement à Gaza, face à la poursuite de la guerre d’extermination menée par l’entité sioniste.
Le parti réitère son appel à l’ensemble des composantes de la communauté internationale afin d’exercer les pressions nécessaires sur l’entité sioniste, de manière ferme, pour assurer la protection du peuple palestinien, garantir l’acheminement de l’aide humanitaire, mettre fin à son nettoyage ethnique exercé contre le peuple palestinien et garantir que les criminels de guerre sionistes soient traduits devant la Cour pénale internationale.
Le parti souligne que la nature terroriste et raciste de cette entité, hors la loi internationale et humanitaire, rend impossible d’attendre d’elle une quelconque inclination vers la paix ou l’arrêt volontaire ou spontané de sa sale guerre. Le parti souligne également que cette entité agressive s’assigne comme objectif principal d’enterrer à jamais la cause palestinienne et d’anéantir l’existence même du peuple palestinien, à travers des plans pernicieux poursuivis depuis des décennies et qui atteignent aujourd’hui leur paroxysme.
Par conséquent, le Parti du Progrès et du Socialisme estime que la position la plus appropriée pour la communauté internationale en général, et pour le monde arabe en particulier – y compris notre pays – face à cette entité sioniste, est de renforcer son isolement international, de suspendre son adhésion aux Nations Unies, et de cesser toutes les formes de normalisation et de relation avec elle, jusqu’à ce que soient reconnus et rétablis tous les droits nationaux palestiniens, justes et légitimes.
Aspiration à une loi avancée sur le droit de grève en termes de droits humains
D’autre part, le bureau politique a de nouveau abordé le projet de loi organique relatif au droit de grève. Il a souligné que les amendements positifs qui ont été introduits sur ce texte législatif important au sein de la Commission des secteurs sociaux de la Chambre des représentants demeurent insuffisants pour en faire un texte avancé et conforme aux droits humains et qui réponde aux attentes et aux aspirations.
Le bureau politique a également souligné que les étapes ultérieures de la procédure d’adoption, que ce soit lors de la séance plénière à la Chambre des représentants ou au niveau de la Chambre des conseillers, doivent constituer une opportunité pour rompre avec les hésitations gouvernementales, dans un esprit démocratique et social clair, afin d’aboutir à une version qui évite, tant sur le fond que dans les procédures, toute restriction à l’exercice du droit constitutionnel de grève, et qui garantisse un véritable équilibre entre les intérêts des salariés, du service public et de l’entreprise responsable, ainsi que de la société dans son ensemble.
Le Parti du Progrès et du Socialisme poursuivra, essentiellement à travers son groupe parlementaire, et aussi grâce à sa présence dans les initiatives militantes communes, telles que le Front de défense de l’exercice du droit de grève, son plaidoyer de principe dans le but de contribuer à l’élaboration d’une version de ce texte législatif aux dimensions sociétales, qui soit à la hauteur de la Constitution, des engagements en matière de droits humains de notre pays, et des recommandations du Conseil économique, social et environnemental ainsi que du Conseil national des droits de l’homme.
Modification de la date de la tenue de la 5ème session du Comité central au dimanche 22 décembre 2024
Concernant la vie interne du parti, le bureau politique a décidé de modifier la date de la tenue de la 5ème session du Comité central, du samedi au dimanche 22 décembre 2024, et ce afin de permettre aux élues et élus concernés du parti de participer à la deuxième édition des assises nationales de la régionalisation avancée.
Dans le cadre des préparatifs de la réunion du Comité central, le bureau politique a poursuivi ses discussions autour des axes et des idées du rapport politique qu’il présentera lors de cette étape importante. Il a également poursuivi l’examen du projet de Plan d’action 2025, qui sera soumis au Comité central pour discussion, enrichissement et puis adoption.
En ce qui concerne les activités organisées récemment, le bureau politique a loué le grand succès de la rencontre interactive qui a réuni, dimanche dernier, le Secrétaire général du parti, Mohammed Nabil Benabdallah, avec les jeunes des universités de Rabat autour de « La participation politique des jeunes ». Le bureau politique a également décidé d’organiser des rencontres similaires au niveau des régions ou des villes universitaires.
Le bureau politique s’est également félicité de la réussite de la rencontre qui a été organisée, mardi 17 décembre 2024, par la Fondation Ali Yata autour de la lecture et de la signature du livre « Maroc Palestine » de son auteur Ahmed El Biaz.