crédits personnels à 255 millions DH. La société annonce, au terme de ce premier semestre, le maintien à 33% de son coefficient d’exploitation (charges générales/revenus globaux), malgré la hausse de 14% des charges d’exploitation à 46 millions DH.  Le résultat brut d’exploitation ressort, pour sa part, en hausse de 3% à 92 millions DH. Poursuivant sa politique de maîtrise du risque (21 millions DH et un taux de couverture aux alentours de 92%), SALAFIN affiche, au final, un résultat net en légère hausse de 1% à 43,6 millions DH. Les fonds propres, de leur côté, s’établissent à 564 millions DH, permettant de réaliser un ROE de 15,5% et conforte un ratio de solvabilité de 20,3, ce qui traduit la solidité financière de SALAFIN, commente le management.

AFRIC INDUSTRIES parvient à drainer au terme du premier semestre 2013 un chiffre d’affaires de 22,9 millions DH, en appréciation de 8,8% par rapport  au S1 2012. L’activité «abrasif» génère 82,2% des revenus de la société ; alors que  l’activité «aluminium» monte en régime à 17,8% grâce à l’augmentation de 25% de ses revenus par rapport à la même période en 2012. Dans une moindre mesure, le résultat d’exploitation s’améliore de 6,1% à 5,3 millions DH. La marge opérationnelle passe ainsi de 23,8% au 30 juin 2012 à 23,2%  fin juin 2013. Le résultat financier se déleste, quant à lui, de 25,7% à 142,9 KDH eu égard à un bilan de change en baisse et à la contraction de 14,8% des intérêts et autres produits financiers à 153,1 KDH. Incluant des produits de cession d’immobilisation de 85 KDH, la capacité bénéficiaire gagne 11,4% à 4,5 millions DH, portant la marge nette à 19,7% (+0,4 point par rapport au S1 2012). La société affiche toujours un désendettement de -1,4 million DH contre -1,7 million DH au 30 juin 2012.

Une convention de partenariat a été récemment signée à Paris entre le Laboratoire public d’essais et d’études (LPEE) et l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTR). Un communiqué du ministère de l’Equipement et du transport indique que la convention vise à réaliser des recherches scientifiques en vue de mettre en place et de développer de nouvelles techniques dans le domaine de l’ingénierie, la construction et l’industrie, permettant de réaliser des projets d’investissements dans ce domaine d’un coût faible et d’une meilleure qualité, précise le communiqué. Cette convention sera mise en œuvre par le biais d’autres conventions en fonction des techniques à développer en faveur d’une construction et d’un aménagement durables. Cette initiative, ajoute la même source, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la vision stratégique du LPEE qui encourage la recherche scientifique au service de intérêt public.

Aucune reprise « ferme et soutenue » de l’économie mondiale « n’est à attendre » en l’absence d’un changement des politiques actuelles d’austérité, selon la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced). »Les politiques économiques devraient, de manière prioritaire, être centrées sur le redressement des salaires plutôt que sur l’austérité budgétaire », souligne un récent rapport de l’organisation. Pour les experts de la Cnuced, « cinq ans après la crise, l’économie mondiale reste dans un état de désarroi » face au constat d’échec des politiques mises en place, qu’elles soient monétaires ou budgétaires. La croissance mondiale pointée à 2,2% en 2012 ne devrait pas excéder 2,1% au cours de l’année 2013. Le PIB de la zone euro devrait poursuivre sa contraction avec un recul anticipé de 0,7%, alors que la croissance américaine, un peu plus élevée, avec 1,7%, serait cependant en retrait par rapport à l’année précédente (2,2%). Au Japon, le taux de croissance se maintiendrait à 1,9% seulement.