A l’issue de la conférence, le président du réseau  Amazigh pour la citoyenneté, Abdellah Baddou, a souligné que l’alliance civile amazighe «veut  institutionnaliser  ses travaux, ainsi que mener une réflexion sur la stratégie à venir  d’Aghnass». Par ailleurs,  la Charte des premières Assises nationales du mouvement amazigh, constitue, selon lui,  un atout  de travail pour toutes les composantes amazighes ayant un cumul en la matière. Ladite Charte sera, entre autres, d’après l’intervenant, une feuille de route pour la mise en œuvre des initiatives organisationnelles, les plaidoyers de la coalition, ainsi que la contribution au débat public  qui a une relation avec l’amazigh. De son côté, Rachid Al Hahi, a précisé dans son intervention que cette  charte était une nouvelle lecture du contexte actuel, une évaluation du traitement de l’Etat et du gouvernement de la question amazighe. Avant d’ajouter que la Charte est également une occasion pour mettre à point les grandes lignes de l’alliance, avec toutes les composantes de la coalition, ainsi que sa stratégie de travail en matière de suivi et de gestion de la chose amazighe dans l’avenir. Quant à Abdellah Sabri de l’association Tamaynut, il a pointé du  doigt le manque de sérieux relevé aujourd’hui dans le traitement de la question amazighe. « La création de la coalition est survenue pour des raisons historiques pour mettre l’accent sur l’état de l’amazigh et le recul  qu’il  a connu », a-t-il dit.