Au moment où le projet Agadir Land tend à tomber à l’eau, suite à la décision ferme de l’agence urbaine, la CGEM/union d’Agadir vient de tenir, au Sofitel, son assemblée non élective pour mettre en exergue sa contribution dans la course vers la conquête des investissements au sein de la région Souss Massa.
Juste après la séance interne relative à l’examen et l’adoption des rapports moral et financier de l’union locale de l’institution en question, le patronat s’attelle à l’étude de cette nouvelle dynamique, à la lumière de l’ébauche déclinée par le président du conseil régional, en présence du Wali et d’un parterre de responsables de services administratifs et d’opérateurs économiques, toutes filières confondues.
Une forte opportunité pour les uns et les autres de réajuster les cordons et d’appuyer sur les boutons de la relance de la région et sa métropole. Certes, le plan de développement régional, présenté par le président du conseil de la région Souss Massa parait fort ambitieux, consacrant un large éventail au volet investissement et insufflant ainsi des bouffées d’oxygène dans ses vaisseaux. Une démarche synergique qui nécessite non seulement la mobilisation des fonds pour financer les projets en vue, mais également et surtout une bonne gouvernance, fondée sur le principe de la rationalisation des ressources nécessaires et de la définition des priorités requises.
Il est bien évident que la région Souss Massa renferme un gros potentiel économique, à travers sa fameuse triptyque, notamment le tourisme, la pêche et l’agriculture. En effet, il n’y a pas si longtemps, la première station balnéaire du royaume abritait plus des deux tiers de la capacité litière commercialisable, alors que des structures d’accueil, éparpillées dans le reste du pays, ne dépassait guère les 30% de l’ensemble des arrivées et nuitées.
Aujourd’hui, la cité ocre s’approche des 100 000 lits, alors qu’Agadir stagne à environs 25 000 lits dont presque la moitié complètement délabrée et désuète. Au niveau des pêches maritimes, il est constaté, non sans désolation, que la raréfaction de la ressource, la violation des consignes inhérentes au respect de la trêve biologique des espèces de poisson prisées, la prolifération des conduites illicites depuis la capture à la consommation, en passant par la criée et le pont-bascule…ont sérieusement affecté l’expansion, en dépit des novation du plan Halieutis.
Quant à l’agriculture qui constitue le talon d’Achille du développement régional, il s’avère que la pénurie des ressources hydriques et la profusion des dysfonctionnements au niveau de la production et de la commercialisation, met en difficulté ce domaine, de plus en plus souffrant´ y compris l’export en conflit avec les fioritures européennes.
Du plan sur la planche alors pour remédier à toutes ces déficiences. Il va sans dire que nombre de projets qui étaient à l’arrêt semblent trouver le chemin de la réalisation, alors que d’autres ne sauraient trouver beaucoup de peine à s’affirmer, du fait de la nouvelle dynamique qui prévaut actuellement, après de longues périodes de blocage et d’inertie. Aussi bien le conseil de la région que la commune et la confédération des entreprises, étroitement accompagnés et épaulés par la nouvelle impulsion impliquées par le nouveau chef de file de la région Souss Massa.