Cela communique !
On se rappellera que la mairie d’Agadir était l’une sinon la première collectivité locale du royaume à avoir conçu et divulgué son Plan Communal de Développement (PCD). Aujourd’hui, après quelques temps de l’émission de cette esquisse devant une large assistance, le président réunit les journalistes pour leur faire part de son actualisation. Une manière de communiquer comme il se doit à propos des affaires publiques, d’autant plus que la ville connait actuellement nombre de performances en termes de projets structurants. Certaines mauvaises langues estiment que cette démarche communicationnelle advient à la veille des prochaines élections, du fait de son interruption, depuis belle lurette. Il va sans dire que, abstraction faite du qu’on dira-t-on, le maire tend les passerelles de l’échange autour des dossiers de la ville, loin de toute occultation ni restriction. Chose que d’autres organismes aussi bien institutionnels que représentatifs n’e=ont jamais osé faire pour leur département respectif. On ne peut alors que saluer cette initiative qui s’insère dans le souci de communiquer à grande échelle, même si, des fois, les interpellations sont embarrassantes. «Poser les problèmes en public, c’est déjà la moitié des solutions !», dirait-on, encore faut-il les poser en toute honnêteté, sans arrière-pensée ni règlement de compte. Il est vrai qu’on peut toujours émettre telle ou telle critique pour tel ou tel axe. Nonobstant, le fait d’exposer tout le «linge» communal au débat est, à priori, une illustration manifeste d’assumer ce choix qui relève d’une profonde conviction de partage et de concertation. D’autres, ceux qui ont l’habitude de craindre le dévoilement de la «pâte» du ventre, n’auraient jamais le culot de se faire épingler au grand jour. C’est là le grand mérite de ces rassemblements médiatiques du maire. Le reste, c’est-à-dire, le contenu du PCD, c’est à discuter ! Dans notre prochaine livraison, nous tenterons de décortiquer les grandes lignes de cette présentation à laquelle a assisté pareillement un parterre des employés et des cadres de la commune, des conseillers communaux et un certain nombre d’intéressés parmi les citoyens de la ville. Nous nous sommes limités à présent à la forme de cette démarche.