Hackers «halal»…

En effet, si nul ne saurait être d’une quelconque indulgence vis-à-vis des «pirates» du net qui osent détruire des sites officiels nationaux, et l’exemple patent n’est autre que la destruction du site de l’Energie et des mines, tel n’est point le cas pour d’autres affaires… Soumises à l’appréciation de la Justice. Car ne voilà-t-il pas que des voix s’élèvent pour tenter d’innocenter des hackers qui ont choisi de s’attaquer à des sites israéliens. Au motif que la guerre doit être totale avec l’Etat qui détruit la vie des Palestiniens. Bref, une piraterie « halal». Soit. Sauf qu’ils oublient au passage qu’ils se font les avocats du Diable. Car un hacker reste un hacker quelle que soit la nature de son combat. Et la condamnation de la piraterie est chose tout à fait normale. Car celui qui vole un œuf lorgnerait vers le…bœuf . Et la seule exception qui confirme la règle reste, bien sûr, lorsqu’il s’agit d’une guerre cybernétique dirigée par l’Etat. Auquel cas, les hackers officiels sont assimilés à des soldats spécialisés ès «guerre électronique». Et gardons-nous de croire que le pays serait démuni en la matière…

 

 

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