La finance islamique, alternative à la crise ?

partant, la recherche des alternatives susceptibles de combler les besoins consécutifs  à la réalisation de la stabilité par rapport aux débouchés financiers de par le monde.
C’est dans ce contexte général que l’école nationale de gestion et de commerce d’Agadir (ENCG) organise les 30 et 31 octobre au siège de ce dynamique établissement, la première session du colloque international sur la finance entrepreneuriale, autour du thème central : «la finance islamique, pratiques, défis et perspectives». Cette rencontre qui a drainé un imposant parterre de chercheurs, d’intervenants dans le domaine et d’étudiants a également vu la contribution des partenaires de l’Arabie Saoudite. Aussi bien Dr Omar Halli, président de l’université Ibn Zohr qu’Abdelaziz Bendaou, directeur de l’ENCG d’Agadir, ont mis l’accent sur l’importance de cette activité qui vise, en effet, l’élaboration des études en vue d’orienter les efforts pour l’insertion des échanges islamiques au Maroc, la mise en fonction du dialogue et de l’expertise entre académiciens, experts, professionnels et intéressés aux questions de la finance islamique, l’étude des perspectives des échanges financiers, concoctés par les principes de la Charia islamique, la contribution aux efforts scientifiques que ne cesse de déployer l’université Ibn Zohr et ses établissements universitaires dans les recherches économiques islamiques.
Il est bien évident que les financements islamiques reposent sur un système de valeurs moralisatrices et sociales, axées sur la transparence et la facilitation, loin de tout esprit vorace et impudique. Ce modèle a donc connu une cadence soutenue, parmi les états islamiques ou non du monde. Il n’en demeure pas évident que la crise financière mondiale a accéléré l’instauration de ce système, tout en espérant porter des options alternatives dans les marchés mondiaux pour éviter les échecs essuyés par les systèmes financiers libéraux. Cette propagation du système financier islamique se caractérise par l’élargissement des organismes bancaires régis par les préceptes islamiques, tant au niveau des états arabes et islamiques que les différents états dans le monde. Nombreux sont les états en Europe, en Asie, en Amérique qui sont intéressés par l’industrie de financement islamique, en tant qu’alternative et complément des produits des banques traditionnelles.
Ce séminaire qui regroupe une panoplie d’intervenants, à travers des axes touchant la finance islamique, le cadre juridique, les rôles et les enjeux économiques, sociaux des échanges financiers, les contraintes et l’évaluation de l’architecture financière, est vient donc à point nommé dans le sillage de la réflexion sur l’utilité du traitement de la crise financière mondiale, dans le but de garantir la stabilité des marchés financiers mondiaux. Ce rassemblement des penseurs et des chercheurs dans le domaine de la finance constitue une plate-forme pour le débat sur ces questions afin de mettre en avant des perspectives de financement islamique, de la planification du marché islamique au Maroc, en ce qui concerne la mise en valeur, la qualification et bien d’autres impératifs…         

***
Commune urbaine d’Inezgane
La nouvelle opposition se rebiffe

Rien ne va dans la commune urbaine d’Inezgane ! Depuis déjà plus d’une année, le bras de fer ne fait que se fortifier entre la présidence et certains membres du bureau du conseil communal. On se souviendra que, bien au début du mandat, les deux antagonistes évoluaient côte à côte, sans aucun problème. Mais, au fil du temps, le courant ne passe plus.

Le président (PI) a préféré fausser compagnie à ses alliés d’hier et compte conduire sa barque vacillante sans leur concours. La rupture est telle que les réfractaires (PJD et USFP) ont claqué la porte et mis la clé sous le paillasson. Les choses se sont depuis, compliquées au point de tomber entre les mains de la justice, pour des accusations mutuelles. Les insurgés ont également tenu des points de presse, au cours desquels ils ont fait étalage de ce qu’ils ont appelé le «dysfonctionnement de la gestion des affaires publiques», au moment où d’aucuns savent pertinemment, que la plupart des déficits dont ils font allusion ne datent guère d’aujourd’hui. Récemment encore, lors de la tenue de la session d’octobre, mercredi dernier au siège de la commune, pas moins de six membres des groupes partisans sus mentionnés se sont abstenus de faire partie de cette assemblée. Selon un communiqué rendu public à ce propos, les boycotteurs prétextaient que cette réunion n’est pas «conforme» à la légalité et survient dans un processus marqué par des «régressions» manifestes, au niveau de la gouvernance. Dans le même sillage, ils considèrent que cette session n’est pas légale, car d’après leur argumentaire, elle devait être précédée de la réunion du bureau seul habilité à déterminer l’ordre du jour de la session, conformément à l’article 59 de la loi 0078. Or, à croire les avances des membres retirés qui sont, en fait, tous des vice-présidents, cette disposition impérative n’a pas été respectée par le président. Les signataires du communiqué sus indiqué, estiment alors que cette transgression les oblige à se retirer et, de ce fait, tiennent, encore une fois, à exprimer leur vive protestation contre cet agissement présidentiel unilatéral et mettent en garde la président des répercussions fâcheuses sur les intérêts de la commune et des citoyens. On conviendra alors que cette dissension risque de retarder la mise en fonction du budget annuel de la commune, en particulier les subventions des associations qui se font toujours attendre, d’autant plus que cette discorde contamine négativement l’ensemble de la gestion communale, censée évoluer dans l’entente et la conciliation. Il est donc déplorable de constater que la commune d’Inezgane a toujours tendance à connaitre de pareilles désunions, durant la quasi-totalité des mandats communaux, depuis bien des lustres.
Top