La folle rage des généraux algériens

C’est désormais un secret de Polichinelle. Chaque fois que l’étau se resserre sur les décideurs de l’Algérie, ils orientent leur artillerie vers le Maroc. C’est en effet une vieille rengaine.

Ainsi, des «analyses» et des «commentaires» sur commande du palais d’El Mouradia inondent les différents médias algériens, sans parler de l’agence officielle qui ne rate aucune occasion pour souiller l’image du Maroc. Ainsi, un fait divers isolé est amplifié pour lui donner des connotations polémiques et des manœuvres sont orchestrées sur toute la ligne pour saboter l’événement mondial qu’abrite la ville Ocre de Marrakech depuis lundi. De même, le succès de la diplomatie marocaine est «vendu» aux Algériens sous des angles de nature à leur faire comprendre le contraire de la chose. L’objectif est de manipuler l’opinion publique algérienne et la détourner de ses vraies préoccupations sociales et politiques. La stabilité du Maroc, son développement, la consolidation de son édifice démocratique, le vent des libertés qui souffle sur le pays et sa stratégie diplomatique dérangent ainsi les généraux qui font la pluie et le beau temps en Algérie. La dernière action du Maroc consistant à s’investir pour retrouver sa famille africaine et partager avec elle sa vision et son expertise pour assurer le développement du continent africain et améliorer les conditions de vie des Africains n’a pas été du goût de ces généraux algériens. Car cette dimension africaine du Maroc, somme toute naturelle, va cerner les contours de la question de l’intégrité territoriale du royaume et mettre à nu les thèses du «polisario» et ses commanditaires. D’ailleurs, rien ne va plus dans les camps de Tindouf, hormis la violation des droits de l’homme, la précarité, la pauvreté et le détournement des aides humanitaires.  Des voix s’élèvent de plus en plus pour demander le recensement des populations séquestrées et la traduction devant la justice internationale des responsables des drames humains qui secouent les camps chaque jour. Mardi, le groupe dissident du «polisario», Khat Achahid (voie du martyr) a lancé un appel aux autorités espagnoles afin d’arrêter le patron des séparatistes, Brahim Ghali, en cas d’une éventuelle visite en Espagne. Dans un communiqué rendu public à Madrid, Khat Ahcahid demande la traduction devant la justice espagnole de Ghali qui est accusé par l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale d’Espagne, de crimes contre l’humanité, notamment d’assassinat, de tortures, de disparitions forcées, de terrorisme et de détention illégale. De même, l’Organisation internationale pour la défense des libertés et des droits des Marocains du Monde a annoncé qu’elle intentera une action en justice contre le «polisario» pour les violations des droits de l’Homme commises dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien. C’est dire que l’effritement des thèses du «polisario» n’est qu’une question de temps. La chose n’est plus «vendable» par les généraux de l’Algérie.

B. Amenzou

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