Saoudi El Amalki
La dynamique partenariale agissante qui réunit à vive dimension, l’instance mutuelle aussi bien du Conseil Économique, Social et environnemental que de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc, se met en évidence, par le truchement du seing paraphé, tout récemment des chefs du CESE et de la CGEM. Une apposition dont la visée engage les deux parties signataires, revigore à court, moyen et long terme, les relations d’échange de données et de partage d’expertises, en matière de quintessence entrepreneuriale qui prend de plus en plus de l’ampleur dans le royaume. Il bien clair que la complémentarité public/privé est de mise, d’autant plus que le patronat est partie prenante du processus fluorescent de l’économie nationale au niveau des grands chantiers dont le pays fait preuve, depuis des lustres. Il n’en demeure pas moins vrai que cet entrain s’accompagne de concertation et de conjugaison des efforts afin de performer les conditions de succès de projets. Manifestement, le maillage intelligent qui ravive aujourd’hui de plus belle, les deux institutions de haute maturité avérée est en passe de relever le trend économique dans l’Emergence nationale. A coup sûr, la fibre citoyenne de la CGEM n’a jamais été un secret pour personne, à plus force raison dans toute approche menée au grand jour, tant à la lutte diplomatique pour l’achèvement de l’intégrité territoriale que le combat pérenne de la promotion socio-économique de la Nation. Sa présence effective et durable au cœur de ces deux segments indissociables ragaillardit la sève patronale dans le côtoiement civique avec cette tendance publique mise savamment en ébullition par le Souverain tous azimuts. Il ne fait donc pas de doute que ce rapprochement des deux alliés public/privé qui ambitionne de fortifier l’aile de l’entreprise dans cet envol collectif, conforté par la sagesse et la volonté Royale est de nature à se faire des ailes dans ce long périple de défis multidimensionnels qui s’opère à brides abattues dans le royaume. Il en ressort actuellement que le pays en est sorti fort grandi dans sa bataille de longue haleine pour la cause nationale dont la dernière en date n’est autre que le retour graduel de la France à la raison, au même titre de ses pareils, après des moments « d’égarement » vis-à-vis de la question du Sahara marocain. Dans le même sillage, la diversification de l’ouverture du Maroc sur le marché mondial, à partir des partenariats stratégiques, mis en avant par des accords de libre-échanges ou conventions bilatérales, aura insufflé des bouffées d’oxygène dans la relance de son économie, grâce justement à la synergie public/privé en apothéose, au service du bien-être de la population et de l’expansion du territoire.