Quelle vilaine morsure concède une certaine politique dérapante, ces temps-ci ? A voir ses sorties médiatiques enragées, elle renvoie aux calendes grecques tout sens de retenue et de décence. Son excitation est au paroxysme ! A bout de patience, elle n’hésite pas à emprunter, sans scrupule, la fameuse anecdote qu’on avait l’habitude de reprendre à chaque fois que l’occasion se présentait, à savoir «Et l’avion chute au milieu du verger rayonnant de fleurs, d’oiseaux, de parfums, de saveurs…».
Cette citation qu’on rabâchait d’accoutumance en bas âge, convient parfaitement à cette politique hystérique puisqu’elle n’a jamais froid aux yeux de s’en prendre à ses collimateurs, quoique ses sujets soient ailleurs. Mais quels sujets aborde-t-elle ? Des dénigrements dans tous leurs états ! Elle fait montre d’une hallucination de toutes pièces. Une véritable acrimonie qui ne dit pas son nom. Sur le plan du contenu, elle débite intempestivement une série incalculable de fariboles dans tous les sens, au point de susciter des réactions acariâtres au sein de l’entourage fort outré.
D’aucuns fustigent, alors, ce hideux lynchage, même parmi ses proches. Au niveau de la forme, ces petites politiques, aveuglées par une hargne gueuse, se paie le luxe de donner libre cours à un conceptuel des plus sarcastiques, défiant tout sens de mesure et de vertu. Et dire que ces immoralités émanent de pseudo-défenseurs des intérêts suprêmes de la nation…Quelle imposture !A ce propos, on ne comprendra jamais l’attitude d’un présumé «progressiste» qui continue à ne respirer que par des allégations délirantes. On ne comprendra pas non plus cette conduite honnirante dont les réelles visées demeurent occultes.
Que reproche-t-on à une entité «alliée» qui, depuis sa création, n’a jamais cessé de colmater les brèches d’une situation en plein bourbier ? Le discours paradoxal que tient cette petite politique ne saurait, en aucun cas, intimider ni fléchir les porteurs du fanion du sérieux dans leur action empreinte de conviction et de détermination. Sauf les renégats et les chahuteurs, d’aucuns constateraient les élans constructifs insufflés dans une ambiance âpre et hostile. Les trouble-fêtes maculés de vilenie, commandités à distance par des médiocraties vindicatives, n’ont nullement épargné cet entrain et font tout pour l’émousser.
Les cartouches mouillées que lâche avec ostentation cette petite politique errante ne fait que cribler de «baroud» ses propres mains souillées. La myopie politique continue donc à se fourrer le doigt dans l’œil, en face d’une volonté sans faille de poursuivre les réformes, en dépit du croassement du corbeau lugubre.