Une quarantaine de pays africains sont, d’ors et déjà, favorables à la réintégration du Maroc à l’Union Africaine, dont une bonne dizaine qui avait été hostile à notre cause nationale. Les tentatives de compromettre l’offensive légitime marocaine, commanditées par la junte algérienne, ont toutes mordu de la poussière, en plus de la complicité flagrante de la présidente de la commission panafricaine dont les manœuvres atermoyantes ont essuyé également un cinglant revers.
Au fait, il est bien évidentque la notoriété marocaine au sein du continent ne fait que briller de mille feux, à la grande satisfaction des peuples africains et leurs gouvernants qui voient en l’entrain marocain une attitude plausible et sincère vers la prospérité escomptée. En effet, l’élan appuyé de notre pays, loin de soudoyer dans la dépravation, tel que prôné par les galonnés algérois, pendant des décennies, ses interlocuteurs, est en passe de mettre du vent en poupe dans cette dynamique africaine que notre pays a insufflée, sous une autre forme beaucoup plus honnête et porteuse.
Ce retour triomphant que le Maroc est en cours de formuler d’une manière solennelle, n’est pas uniquement conditionné par la volonté de mettre un terme au problème en suspens du Sahara que les adversaires tentent vainement de mettre en crise. Mais aussi, dans une optique beaucoup plus globale, en direction de l’africanité, à la merci des convoitises néocolonialistes. En fait, ce que le Maroc est en train de mettre en évidence est considérablement humaniste plutôt qu’exclusivement patriotique, dicté par les obligations de l’intégrité territoriale. Par cet élan qui se confirme, de jour en jour, le Maroc donne la confirmation absolu de son désir ardent de se mettre en position de nouveau «leader» africain, dans le sens noble du terme, permettant aux africains de repenser leurs capacités de prendre leurs destinées en main, par le biais d’une approche mutualiste, axée sur la synergie et l’optimisation des ressources intrinsèques, partagées et réparties, à travers une stratégie «gagnant-gagnant». Une nouvelle ère s’ouvre alors pour l’Afrique, grâce à la tolérance et l’ingéniosité du Maroc dont l’éloignement de l’institution panafricaine a causé un douloureux retard, en faveur des envies expansionnistes des généraux algériens.