Lutte contre le terrorisme: Pertinence du renseignement marocain

Ce mardi, le Maroc commémore le quatorzième anniversaire des attentats ayant frappé la ville de Casablanca le vendredi 16 mai 2003. Une occasion tristement spéciale avec son lot de victimes, de blessés, d’horreur et de panique, en plus, bien entendu, de dégâts matériels.

Chaque année, cette occasion est saisie par les différentes composantes de la société civile pour sensibiliser la population contre les dangers du terrorisme et de la pensée extrémiste. L’occasion est également saisie pour rendre un hommage aux actions préventives et l’approche proactive des services de sécurités qui parviennent à neutraliser les terroristes avant qu’ils ne passent à l’acte.

Ainsi, des dizaines de cellules ont été démantelées et plusieurs projets d’attentats ont été déjoués dans les différentes villes du royaume. Une vigilance a été ainsi installée et un professionnalisme dans le traitement des informations liées au terrorisme a été acquis. Dans cette optique, le bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) a été mis en place pour assurer la coordination entre les différents services sécuritaires intervenant dans le domaine.

Chose qui a été démontrée par l’efficacité de cette nouvelle institution sécuritaire à l’échelle nationale et sa collaboration fructueuse avec d’autres pays pour lutter contre le phénomène du terrorisme qui n’a pas de frontières, comme il n’a pas d’identité. Cette collaboration internationale du BCIJ a été saluée par plusieurs capitales européennes, notamment Madrid, Paris, Bruxelles.

En effet, le BCIJ avait épargné à des pays du vieux continent des bains de sang et des dégâts énormes grâce à ses renseignements efficaces mis à la disposition des pays ciblés. Au niveau régional, le Maroc ne cesse d’attirer l’attention de ses voisins sur la nécessité d’ouvrir des canaux de coopération sécuritaire, mais l’appel du royaume tombe toujours dans la sourde oreille du voisin de l’est, qui, de surcroit, finance et soutient des séparatistes ayant des connexions avec des réseaux terroristes au Sahel où les armes circulent librement et le trafic en tous genres bat son plein.

B. Amenzou

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