Le champ plastique dans le Souss grouille d’artistes appartenant à diverses écoles et tendances. Depuis déjà des décennies, nombre de plasticiens d’horizons multiples meublent le paysage artistique par leurs expositions individuelles et collectives, mais également par leurs réflexions et leurs idées novatrices.

Au cœur de cette pléiade d’artistes, on ne peut passer sous silence une plasticienne de grand talent, non seulement en termes de production artistique de haute qualité, mais pareillement en matière de valeur humaine et de tact généreux et altruiste. Dotée d’une capacité raffinée de se rendre constamment utile, elle s’ingénie, corps et âme, pour rendre service à la cité et au citoyen, au sens large du mot. Elle ne manque guère d’embrasser, avec ferveur et panache, toute initiative synonyme du bien, du bon et du beau. Fervente militante de la cause féminine. Elle n’hésite non plus, à rassembler une panoplie de plasticiennes pour constituer ensemble une structure associative, baptisée «Fam’art». Une appellation géniale qui veut tout dire, en réalité…

En effet, Nadia Moudelssi est une artiste qui exerce dans la ville d’Agadir depuis des années et qui se fraye son bonhomme de chemin, dans la sérénité et la sobriété. De par ses qualités indéniables, elle a toujours su s’entourer de monde. Notre sympathique artiste figure parmi celles qui sont retenues pour participer à la 4eme édition du festival « Le Printemps de l’Art » qui aura lieu à Essaouira entre le 1er et le 10 Avril 2016.

Nadia Moundelssi est née à Tanger, mais, elle vit et travaille à Agadir. En fait, c’est une artiste laborieuse et dynamique dans l’action associative et sociale. Elle a contribué à un grand nombre d’ateliers diversifiés de peinture. De même, sa participation aux expositions collectives et individuelles de peintre est, de l’avis de tous, enrichissante aussi bien au niveau de la forme que du continu ou encore de la manière de s’y prendre.

C’est en 1985 qu’elle a entamé sa première ébauche à ce sujet.

Nadia cherche à inspirer au culte du mouvement à l’intérieur d’une structure parfois statique qui ne demande qu’à se libérer dans l’espace et dans le temps. Ainsi, elle est témoin d’une complicité étroite entre son geste et sa pensée. Elle ne décrit pas les formes initiales qui font son inspiration, mais elle en transcrit la force spirituelle par un jeu de couleurs. A travers les travaux de notre artiste, on peut relever la diversité et la pluralité des vagues riches de couleurs. Ce serait toujours un plaisir de s’enlacer dans l’univers captivant de cette artiste de rêve !

Saoudi El Amalki