Face au recul qui marque le secteur du tourisme dans la capitale du Souss, anciennement destination prisée des grandes affluences de tous bords, pourrait-on en déduire que c’est la faute à la ressource humaine ou à la conjoncture globale ou encore, la faute à Voltaire, comme on dit communément ? Il est bien évident que les professionnels de ce domaine névralgique, toutes catégories réunies, n’ont plus qu’à avancer des propos pompeux comme des coquilles creuses pour pallier cette problématique qui n’a fait que durer.
Cela fait belle lurette qu’on rabâche les mêmes rhétoriques emphatiques, sans jamais emprunter un langage commun imbibé de clarté et de concision.
Le diagnostic atout de même été jugé en deçà des aspirations mises sur la nouvelle stratégie de l’industrie touristique sur laquelle reposent les espoirs de l’économie nationale. Il va sans dire que la vision touristique 2020 s’insère dans une démarche nationale intégrée et globalisante, visant à valoriser au mieux le potentiel naturel, économique et culturel des zones annexées en territoires intelligents et performants. Cependant des questions auraient d’ores et déjà, et sans doute, suscité des interférences, voire des palabres aussi bien chez des avertis que des néophytes, au regard des mesures d’ordre procédurier et fonctionnel.
Comment concilier les éventuelles répartitions régionales avec celles du tourisme déjà adoptées et qui s’apprêtent à se positionner sur les rails de l’opérationnalité ? Le cas d’Agadir évoqué précédemment et qui, désormais, serait censé cohabiter avec ses nouvelles constituantes touristiques, serait-t-elle intégré dans un autre ensemble régional ? On ne sait pas trop…
En effet, depuis un certain moment, on ne pipe plus mot, dans une ambiance gouvernementale beaucoup plus préoccupée par la mise en train préliminaire. Le calendrier échéancier est remis à plus tard, devant toutes ces priorités pressantes, en dépit de l’annonce de quelques dates, par-ci par-là, sans être, pour autant, confirmées officiellement. Après toutes ces effervescences qui ont nécessité, quand même, des mois post-élections, il est peut-être opportun de se pencher sur la mise en œuvre du découpage régional, en conformité avec les donnes et les critères spécifiques de chaque entité composite.
Nul besoin de rappeler la vitalité d’une telle besogne pour l’avenir d’une nation qui évolue résolument dans les valeurs de l’équité et la justice, au lendemain de la mise en application de sa loi suprême, adoptée dans la stabilité politique et l’entrain développemental. Mêmes principes qu’il va falloir amorcer afin de ponctuer un processus qui ne fait que solidifier et fluidifier le parcours démocratique de notre pays.