Préserver l’environnement, un souci majeur!

La sauvegarde de l’environnement demeure incontestablement l’une des préoccupations nationales d’extrême acuité. Depuis déjà quelques temps, le Maroc met les bouchées doubles pour être au diapason des nations protectrices de l’écologie, sous ses diverses formes et dimensions.

D’autant plus que les changements climatiques et les pollutions multidimensionnelles défraient continuellement la chronique à travers tous les coins du globe. La charte nationale de l’environnement qui rallie cette dynamique universelle dans cette optique vitale, retient en haleine toutes les constituantes de la société marocaine, à la lumière des premiers jalons jetés à la concertation et l’action citoyenne, consciencieuse et responsable. La promulgation de la loi de préservation de l’environnement en est pareillement une illustration claire et forte de ce volontarisme affiché dans les sphères décisionnelles des institutions suprêmes de l’Etat.

Paradoxalement à toutes ces mesures de haut degré de maturité et de civisme, les atteintes à l’essence même de la flore nationale ne cessent, malheureusement, d’hypothéquer cet effort magistral et crucifier cette biodiversité environnementale de haute facture. Emportés par ces errements aveugles, des promoteurs immobiliers, dans un souci d’urbaniser à outrance, abattent sans relâche des milliers d’arganiers pour ériger des séries de bâtiments, suscitant un tollé dans les milieux écologiques, notamment les adeptes de cet arbre emblématique qu’est l’arganier, classé, au côté du palmier-dattier comme une réserve de biosphère par la communauté planétaire.

Il va sans dire non plus que l’anéantissement de l’arganier est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur et ce, malgré les avancées notoires qu’enregistre notre pays en terme de sauvegarde de cet arbre multifonctionnel, avec l’intervention louable des partenaires étrangers, en particulier l’organisme américain l’USAID et la Fondation germanique la GTZ, qui ont mis en place des mécanismes et des dispositifs performants, en compagnie des ONG locales, fédérées et agissantes.

On se souviendrait comment des associations dans le Souss, accompagnées d’une mobilisation médiatique revigorée, se sont parvenues à dissuader les responsables de l’ONE, lorsqu’ils avaient mis sur orbite la réserve de Cap Guir, relevant de la commune rurale de Tamri, où nichent des espèces rares tels l’ibis chauve et le flamant rose, pour y installer une station thermique qui aurait pu occasionner des dégâts écologiques alarmantes. Cette synergie civique de tout acabit devrait, en fait, se relancer et motiver toutes les bonnes volontés en vue de mettre fin à tous ces agissements incontrôlés et irréfléchis de ces saccageurs qui enfreignent toutes les prouesses environnementales nationales légiférant les conduites humaines à cet égard.

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