Pressing espagnol pour la ratification de l’accord Maroc-UE

avec les commissions et chefs des groupes de cette institution.
Le déplacement du ministre espagnol à Strasbourg, retient l’agence Efe, fait partie de l’agenda du gouvernement espagnol qui aspire à ce que l’UE approuve «le plus rapidement possible» l’accord de pêche qui accorde cent licences à la flotte espagnole.
Il devait, mardi, rencontrer le président de la Commission de la Pêche au sein du Parlement européen, Gabriel Mato (Parti populaire) et l’eurodéputé espagnole Carmen Fraga, qui est chargée de la rédaction du texte du protocole avec le Maroc que votera le Parlement européen. Il compte également se réunir avec  l’eurodéputé portugais du groupe socialiste, Luis Capouklas, ajoute Efe citant des sources parlementaires européennes.
Dans son agenda, figurent des réunions avec de hauts responsables au Parlement européen, tels le président de la commission des affaires extérieures, Elmar Brok, et les chefs de la délégation et représentants  des partis politiques espagnols, dont le chef du groupe populaire européen, Josep Daul. Une rencontre avec le chef du groupe social-démocrate, Hannes Swoboda, est prévue dans son agenda.
Le déplacement de Canete à Strasbourg coïncide avec la tenue d’une séance plénière du Parlement européen au cours de laquelle les eurodéputés devront débattre et voter le Fonds européen maritime et de pêche (FEMP) qui déterminera les aides à attribuer au secteur halieutique pour les sept prochaines années.
Comme il est exigé que l’accord de pêche Maroc-UE doit être ratifié par les deux parties, le ministre espagnol ne cesse de multiplier les gestes afin de persuader les groupes politiques de la nécessité de l’appui de cet accord et, par là, le retour de la flotte halieutique espagnole dans les eaux marocaines.
Bien que cet accord doive être étudié par le Conseil des ministres, organe représentant les gouvernements des Etats membres de l’UE, et par le Parlement Européen, le ministre espagnol, observe Efe, compte s’appuyer sur le soutien des eurodéputés. En 2011, le Parlement Européen, rappelle-t-on, avait rejeté la prorogation dudit accord.
Les pertes pour le secteur halieutique espagnol à cause de la non-prorogation de cet accord de pêche devaient atteindre 30 millions d’euros durant les premiers deux mois et demi de l’amarrage de la flotte de pêche espagnole opérant dans les eaux marocains, avait estimé l’ex-ministre de l’environnement au dernier gouvernement socialiste, Rosa Aguilar. Au moins 600 postes d’emploi directs devaient être également affectés, signalait-elle.

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