où ils devaient comparaître devant un juge ce lundi 21 octobre pour des accusations et des contre- accusations proférées l’un contre l’autre.
L’histoire de ce couple, qui avait fait le tour de la ville, avait débuté le 27 Ramadan dernier. Le mari, «soupçonnant sa femme d’infidélité» selon ses déclarations lors de son arrestation ce jour- là, s’était déguisé en femme en mettant une djellaba à femmes et un nikab pour espionner son épouse au cimetière de la ville. Seulement, ses souliers d’homme avaient attiré l’attention des gens qui avaient cru à un acte terroriste. La police, avisée, élucida l’énigme de «ce lettré» déguisé en femme. L’affaire fut classée dans la case «des oubliettes». Jusqu’au jour où la femme revint à la charge en l’incriminant de «la forcer à coucher, chez lui, avec des hommes pendant qu’il contemplait de plaisir les ébats sexuels de sa femme». «Accusation calomnieuse» ne cessa de clamer l’accusé.
La femme est, actuellement, entre la vie et la mort alors que le mari croupille en prison en attendant son jugement.