On a beau polémiquer sur l’avenir de la région Souss Massa, nouvellement mise en place, après le découpage issue de la régionalisation avancée. L’intégration de Tata et le renoncement à Sidi Ifni, telles sont les principales donnes de cette opération.

Depuis un bon bout de temps, on reprochera à cette entité aussi vaste que complexe, une certaine nonchalance, voire une léthargie dans le tissu investissemental, au point de déchainer un long malaise au sein de ses composantes, notamment dans sa capitale, en l’occurrence Agadir.

Sans avoir aucunement l’intention d’enfoncer encore plus le fer dans la plaie, il va sans dire également que des efforts non négligeables sont en cours de déploiement afin de drainer plus d’investissements, en attendant l’implication notoire de l’Etat, à l’instar des autres villes cosmopolites du royaume, à savoir rabat, Casablanca, Marrakech, Tanger… où les mégaprojets d’envergure ne cessent de les faire émerger dans le firmament de la cour des grands.

Récemment, des investisseurs de la cimenterie se focalisent dans certaines provinces de la région pour y édifier des unités de production, susceptibles de créer un nombre impressionnants de postes directs. Bien d’autres projets sont pareillement en vue dans le sillage d’une réelle dynamique qui se pointe à l’horizon, depuis juste quelques mois.

Pour ce faire, l’institution régionale est appelée à faire preuve de beaucoup de conviction, de dynamisme et de savoir-faire, afin d’assurer les cohérences spatiales. Il est à rappeler que cette région, dotée d’un potentiel naturel considérable, souffre les affres des déséquilibres et les calvaires des carences, à plusieurs niveaux.
Cependant, il y a lieu de noter la réalisation de nombre de  projets, alors que d’autres projets sont en cours de réalisation et connaissent des cadences encourageantes. Il faut dire que les préoccupations de la région, outre ces performances en terme des grands travaux, se penchent particulièrement sur les dossiers aussi interactifs, tels la problématique de l’agriculture et l’eau qui constituent, en fait, des priorités régionales, compte tenu de leur priorité stratégique aussi bien à l’échelle régionale que nationale. Ces problématiques fondamentales nécessitent, impérativement, l’implication de tous les intervenants concernés car l’enjeu est d’une acuité impérieuse et dont la résolution assure la sécurité en termes de maintenance des ressources hydriques et de préservation d’une place de choix de la production agricole.

A ce propos, il importe de signaler que des conventions cadre ont déjà été passées par tous les acteurs pour la contribution commune à la protection de cette substance vitale qu’est l’eau et constitue désormais un engagement solennel dans ce sens. Dans le même contexte, le projet de la société de développement des industries de transformation des produits maritimes de la région est en cours, ce qui représente un projet pionnier en perspective qui viendra rehausser le domaine économique régional.