Plus de 102 MMDH pour le budget de l’Etat

Note de présentation du PLF 2021

Le solde du budget de l’Etat au titre de l’année 2021 (hors produits des emprunts et hors amortissement de la dette publique à moyen et long termes) est de 102.119.386.000 dirhams, selon la note de présentation du projet de loi de finances (PLF-2021).

Cette note fait ressortir que les besoins résiduels de financement de la loi de finances s’élèvent à plus de 43,90 milliards de dirhams (MMDH), en baisse de 4,35% par rapport à l’année 2020.

S’agissant des charges du budget de l’Etat, elles atteignent près de 476,01 MMDH en 2021, contre 507,49 MMDH en 2020, soit une diminution de 6,2%, fait savoir la même source.

Pour ce qui est des ressources, elles se chiffrent à 432,10 MMDH en 2021, contre 461,58 MMDH en 2020, soit une baisse de 6,39%.

230 DH pour l’investissement public

L’effort d’investissement global du secteur public au titre de l’exercice 2021 s’élève à 230 milliards de dirhams (MMDH), selon la note.

Le Budget général, les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services d’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) en neutralisant les transferts du budget General vers les établissements et entreprises publics, les CST et les SEGMA s’accaparent une part de 37% de cette enveloppe, soit près 85,1 MMDH, suivis des établissements et entreprises publics avec une part de 36% ( 81,9 MMDH), précise cette note du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.

Au détail, les programmes d’investissement financés dans le cadre des CST et non couverts par des transferts du Budget général s’élèvent à 21,34 MMDH et portent principalement sur le renforcement du réseau routier national, le soutien d’actions relevant des secteurs de l’agriculture, des eaux et forêts, de l’élevage, de l’audio-visuel, de l’habitat, de la justice, de la culture, des sports, de l’aide aux jeunes promoteurs et le financement de programmes socio-éducatifs.

Les programmes d’investissement relevant des SEGMA se chiffrent quant à eux, à près de 272,43 millions de dirhams (MDH), relève la même source.

S’agissant des budgets d’investissement des collectivités territoriales, ils sont consacrés essentiellement à la mise en place des infrastructures destinées à améliorer les conditions de vie des populations.

Les efforts seront concentrés, d’après la note, sur l’extension et le renforcement des réseaux de voirie et d’assainissement, les constructions d’infrastructures culturelles, sportives et de loisirs, de marchés et d’édifices publics ainsi que les aménagements de jardins et d’espaces verts. Les dépenses y afférentes s’élèvent globalement à près de 18 MMDH.

Par ailleurs, les programmes d’investissement des EPP s’élèvent globalement à près de 81,9 MMDH, ajoute la même source, qui note que ces derniers couvrent principalement les secteurs de l’énergie, des télécommunications, de l’habitat, de l’agriculture, de l’électricité, de l’eau potable, des phosphates et leurs dérivés, des autoroutes et des transports aériens, maritimes et ferroviaires.

Investissement: plus de 3,13 MMDH pour la santé

Une enveloppe globale de 3,135 milliards de dirhams (MMDH) a été mobilisée, dans le cadre du « Fonds Mohammed VI pour l’Investissement » au profit du secteur de la santé, ajoute la note.

Ce montant a été alloué afin de prendre en charge les dépenses inhérentes au renforcement et à la mise à niveau du dispositif médical, moyennant l’acquisition du matériel médical et hospitalier, l’achat des médicaments et produits pharmaceutiques et l’amélioration des moyens d’intervention, précise cette note publiée lundi sur le site du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.

Doté de 10 MMDH provenant du Budget Général, le fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’Investissement », a également pris en charge la subvention des prix des masques non tissés à usage non médical produits localement.

Ainsi, le gouvernement s’engage, dans le cadre de ce PLF, à consolider et renforcer le système national de santé, à travers l’extension et la mise à niveau de l’offre de soins hospitalière et la facilitation de l’accès des citoyens aux soins de santé de manière équitable, la mobilisation de ressources humaines et financières additionnelles à travers le recours aux mécanismes de financement innovants et la diversification de ses sources, l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience des dépenses de santé et l’amélioration de la gouvernance du système de santé.

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