Abdeslam Seddiki
SM le Roi Mohammed VI a réitéré, lors du Son Discours à l’occasion du 45è anniversaire de la Marche Verte, le ferme engagement d’ériger le Sahara marocain en force motrice du développement régional et continental, a relevé l’universitaire Abdeslam Seddiki.
«Pour consolider la position plus que confortable de notre pays sur le terrain diplomatique, couronnée par la dernière résolution du Conseil de Sécurité, le Souverain a activé le dossier économique en accélérant la mise en œuvre du programme de développement de nos provinces sahariennes et en s’intéressant davantage au domaine maritime pour bâtir une économie basée sur l’exploitation durable des richesses maritimes», a noté M. Seddiki dans une déclaration à la MAP.
Selon l’universitaire, cela passe en premier lieu par la délimitation de nos espaces maritimes conformément aux règles du droit international et dans le strict respect du bon voisinage.
Pour lui, il s’agit désormais, dans le droit fil du programme développement de nos provinces du Sud couvrant la période 2016-2021, et doté d’une enveloppe de 77 MMDH (portée à 81 MMDH), de lancer les grands travaux en édifiant le port de Dakhla Atlantique qui sera aussi imposant que le port Tanger-Med, notant que l’impact et l’enjeu stratégique de cette nouvelle infrastructure portuaire d’envergure ne sont plus à démontrer.
«On le voit nettement aujourd’hui avec Tanger-Med. Puisque les mêmes causes produiront les mêmes effets, ça sera bien le cas pour le mégaprojet de Dakhla», a estimé l’ancien ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales, citant dans ce sens un passage du Discours Royal: «La façade atlantique Sud du Royaume, située face au Sahara marocain, constituera une interface maritime d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international».
Par ailleurs, M. Seddiki a indiqué qu’il faut prendre en considération tous les projets réalisés dans les provinces du Sud, et ceux qui sont en cours de réalisation, pour se donner une idée générale de ce que deviendront ces provinces dans les toutes prochaines années.
Un vrai miracle lorsqu’on sait que ces régions étaient, avant le recouvrement de leur indépendance et leur attachement à la mère patrie, pratiquement désertes et dominées par un mode de vie nomade, a-t-il noté.
Et de conclure que le développement de nos provinces du Sud conduira à l’amélioration des conditions de vie des populations, à assurer leur bien-être et à redonner à cette région sa vocation historique qui consiste à jouer le rôle de trait d’union entre le Maroc et le reste de l’Afrique qui constitue un prolongement naturel pour notre pays et sa profondeur historique.